Etat islamique : "Il voulait que l'on meure tous en martyre" raconte une Française revenue de Syrie<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
International
Etat islamique : "Il voulait que l'on meure tous en martyre" raconte une Française revenue de Syrie
©Reuters

Glaçant

Sarah, 25 ans, était partie rejoindre son mari. Elle en est revenue "détruite".

C'est un témoignage glaçant. Sarah, une jeune femme de 25 ans, est revenue de Syrie et a raconté le quotidien des femmes des combattants. "J'étais toujours toute seule, lui ne rentrait que le soir" expliquait-elle à RTL. "Il ne se passait jamais rien. Quand je sortais, c'était avec le voile sur la tête". Elle avait rejoint son mari en août 2013, à la demande de ce dernier, parti 4 ans auparavant. "Un jour il m'appelle et il me dit qu'il est parti en Syrie, que c'est un pays béni. On n'est pas d'accord, parce que personnellement je n'ai jamais eu de problème en France", explique-t-elle. "Pour lui, c'est un pays de mécréants, du coup on n'a pas le droit d'y vivre".

Là-bas, la jeune femme ne fait "rien de spécial" à part s'occuper de la maison, du ménage et des enfants. "J'avais extrêmement peur, je sais ce qu'il se passe là-bas. J'ai vu des vidéos. Comme j'avais très peur où j'étais, je lui ai dit que si quelqu'un venait, je ne pouvais pas me défendre" raconte-t-elle. La réponse est terrifiante. "Il m'avait parlé d'une ceinture d'explosifs qu'il voulait me faire, comme ça je n'avais qu'à appuyer et donc tuer tout le monde", poursuit-elle. "Il voulait que l'on meure tous en martyre, c'était le top pour lui".

Rentrée en France, elle a été condamnée à de la prison avec sursis et a demandé le divorce. Son départ ? "Je le regrette, mais cela ne sert à rien". Aujourd'hui, elle veut mettre en garde les prochaines candidates au départ. "J'ai l'impression que les filles qui partent comme ça sont souvent seules. Ce qui serait bien, c'est que même si elles ont une idée, elles essaient d'en parler avec quelqu'un d'autre et de ne pas partir comme ça (…) Aujourd'hui ça m'a détruite. Là-bas, je n'ai pas été heureuse, j'étais loin de ma famille et ça m'a causé énormément de tort."

Lu sur RTL

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !