Espagne : Carles Puigdemont appelle à "à s'opposer démocratiquement" à la mise sous tutelle de la Catalogne<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
Europe
Espagne : Carles Puigdemont appelle à  "à s'opposer démocratiquement" à la mise sous tutelle de la Catalogne
©Reuters

Le jour d'après

Le président destitué a demandé aux indépendantistes d'opposer une résistance “civique et pacifique" à Madrid.

Mise à jour, 16 h : Malgré sa destitution  par le gouvernement espagnol, l'ancien président catalan Carles Puigdemont s'est exprimé en début d'après-midi lors d'une allocution télévisée. "Notre volonté est de continuer à travailler pour respecter notre mandat", a-t-il déclaré dans une courte intervention enregistrée. Il a invité les Catalans à "être patients, persévérants et d'avoir de l'espoir". "L'article 155 est une attaque contre la volonté des Catalans", a-t-il ajouté. Néanmoins, "nous ne voulons pas la force et nous ne devons pas l'utiliser", a-t-il insisté. "Nous allons continuer à travailler pour construire un pays libre"

Le Monde observe que la version écrite de son discours est signée "Carles Puigdemont, président de la Generalitat [gouvernement] de Catalogne", ce qui laisse entendre qu'il choisit d’ignorer sa destitution.

Au lendemain d'une journée mouvementée, lors de laquelle avec 72 votes pour et 10 contre (et deux abstentions), le Parlement catalan a adopté la motion déclarant que la région devient un "État indépendant prenant la forme d'une République" et le Sénat espagnol a voté l'article 155 de la Constitution prévoyant une mise sous tutelle partielle de la Catalogne, les mesures validées ont été publiées au Journal officiel. 

Parmi ces mesures figure la destitution du chef opérationnel de la police catalane Josep Lluis Trapero. Cela fait suite à la destitution, vendredi, du directeur administratif de la police régionale, les Mossos d'Esquadra. D'ailleurs, d'après une note interne que Reuters a pu consulter, les Mossos d'Esquadra ont été invités à rester neutres et à ne pas prendre parti dans la crise actuelle.

En outre, le Journal officiel indique que le Premier ministre espagnol assumeles "fonctions et compétences" de la présidence de la Catalogne, fonction qu'il a délégué à la vice-première ministre, Soraya Sáenz de Santamaría. Les autres conseillers de la Généralité (l'équivalent régional des ministres) seront gérés par les membres du gouvernement de Mariano Rajoy.

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !