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Eric Ciotti condamne la "grave trahison" de Christian Estrosi
©Valery HACHE / AFP

Salade niçoise

Les deux barons niçois ne s'entendent plus. Le premier accuse le second de s'être allié à l'Elysée.

Depuis la campagne désastreuse de François Fillon à la présidentielle, les deux barons niçois des Républicains ont suivi des voies fort différentes. Pourtant, ils avaient tous les deux soutenu Nicolas Sarkozy à la primaire, avant de rejoindre le vainqueur Fillon. On peut même dire aujourd'hui que c'est une guerre fratricide qui est aujourd'hui déclarée entre le maire de Nice et celui qui fut son attaché parlementaire. Alors qu'Eric Ciotti, député de la 2nde circonscription des Alpes-Maritimes s'est illustré par une fidélité sans faille au candidat malheureux de LR, puis au nouveau patron des Républicains, Laurent Wauquiez, le maire de Nice semble tourner le dos à ses anciens alliés, grâce auxquels il était pourtant arrivé à la tête de la région PACA. Prenant ses distances avec la droite, Estrosi avait été un temps pressenti par la presse pour être ministre du gouvernement Macron, et semble plus proche de LREM que de Laurent Wauquiez et de son plus fidèle porte-flingue. 

La bataille pour la mairie de Nice est déjà annoncée, et Eric Ciotti met ses troupes en ordre de bataille. En en rapportant aux siens - selon une information de l'Opinion - une rumeur selon laquelle la participation de Christian Estrosi à une réunion "sur une volonté de renforcement des métropoles au détriment des autres collectivités" à l'Elysée, il pointe du doigt le comportement de son adversaire. Un tel agissement serait selon lui "une remise en cause intolérable de l'équilibre des territoires et des collectivités qui les composent". Et il s'agirait d'une "grave trahison à l'égard de [sa] famille politique", tant on pourrait y voir une sorte de "négociation secrète et parallèle, dans le dos de [son] mouvement". Cette réunion, qui aurait eu lieu début août selon le Canard Enchainé, aurait rassemblé Alain Juppé, Jean-Luc Moudenc et Christian Estrosi, maires respectivement de Bordeaux, Toulouse et Nice, et tous connus pour être les défenseurs d'une droite plus proche du pouvoir. 

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