L'érection masculine, indicateur de bonne santé<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
Santé
L'érection masculine, indicateur de bonne santé
©

Mètre-étalon

Un homme sur trois serait victime d'une panne sexuelle au cours de sa vie.

Les 5e Assises françaises de la sexologie et de la santé sexuelle se tiennent, ce vendredi, à Montpellier. L'occasion pour les médecins de souligner l'importance de la consultation en cas de panne d'érection masculine durable. Véritable baromètre de la santé, les troubles de l'érection surviennent dans la vie d'un homme sur trois, en moyenne."Un dysfonctionnement érectile peut avoir de multiples causes, explique le docteur Audrey Gorin, psychiatre et sexologue à Marseille. C'est un symptôme objectif, parfois le premier qui peut permettre de détecter une maladie qui n'est pas encore apparue ou de mettre en lumière une pathologie dont le patient n'a pas conscience. Très souvent, ces maladies n'auraient pas été diagnostiquées si vite sans une panne sexuelle."

Une campagne de publicité diffusée depuis début mars sur les chaînes de télévision et coréalisée par l'Adirs (Association pour le développement de l'information et de la recherche sur la sexualité) souligne l'importance de la panne sexuelle comme symptôme d'autres pathologies, beaucoup plus graves. "La panne sexuelle peut se poser comme le tout premier signe d'un problème cardiaque qui apparaîtra trois à six ans plus tard, parce que l'artère du pénis fonctionne quasiment comme celle du coeur. Ou la conséquence qu'une dépression encore masquée et qui n'apparaît que sur le plan sexuel", selon le docteur Gilbert Bou Jaoudé, président de l'Adirs.

"Diabète, problème de prostate, cholestérol, médicaments, surpoids, tabac, dépression, tension dans le couple, stress..." peuvent être la cause de pannes d'érection, affirme le dr. Gorin. Autant de raisons de consulter un sexologue ou un médecin généraliste si les troubles de la virilité se prolongent.

Lu sur AFP

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !