En Syrie, une insurrection en voie d’islamisation ?<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
International
En Syrie, une insurrection en voie d’islamisation ?
©

Doutes

Selon des agences de presse catholiques, la violence contre les minorités alaouites et chrétiennes progresse.

Et si le conflit syrien se "communautarisait" ? C’est en tout cas ce qu’affirme l’agence catholique Asia News, citée par une autre agence de presse catholique, Apic.

Ainsi, les trois évêques de Homs et de Hama, un prélat catholique et deux orthodoxes auraient quitté les villes où ils étaient en poste, seuls quelques prêtres catholiques et orthodoxes étant restés à Homs, ville particulièrement touchée par les violences entre le régime et l’insurrection.

Selon l’Apic, "la situation interne en Syrie montre des signes d’une radicalisation confessionnelle croissante".  A Homs, selon Asia News, des chrétiens sont visés par les insurgés sunnites, de même que les alaouites (la minorité à laquelle appartient le président Bachar al-Assad). Un chrétien assure que ses trois neveux ont été abattus parce qu’ils réparaient une voiture appartenant à la police. 

Le 20 janvier, des insurgés auraient en plusieurs points du pays lancé le slogan : "le peuple veut déclarer le Jihad !", rapportent encore les deux agences. Par ailleurs le 25 janvier, un curé grec orthodoxe aurait été assassiné alors qu’il venait en aide à un homme agressé par les insurgés à Hama. Plusieurs autres assassinats de chrétiens, seulement à cause de leur confession, sont également rapportés par les deux organes de presse. Au total, selon un monastère syrien, plus de 230 chrétiens auraient été abattus à Homs, d’autres kidnappés, et de fortes rançons sont demandées. Beaucoup auraient fui la ville.

Lu sur Apic

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !