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François Hollande : "La lutte contre le terrorisme doit être totale"
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On the road again

En meeting à Aurillac, le candidat socialiste est revenu sur les événements de Toulouse.

20H45 : le candidat socialiste conclut en attaquant Nicolas Sarkozy et en appelant à la mobilisation : "Pas besoins d'une campagne qui ne serait qu'une suite de virevoltes de circonstance, pas besoin d'annonces fracassantes."

"Je veux faire aimer la France par tous ses enfants. Je vous fais appel, c'est vous et tous les Français qui doivent décider de leur destin. Un mois, c'est peu et c'est encore beaucoup. Je veux vous faire gagner, non pas vous parce que vous êtes devant moi mais je veux faire gagner la France."

20h35 : François Hollande revient sur les tueries. "Ce soir pour moi, la campagne recommence. La démocratie ne s'est jamais arrêté, ce qui va recommencer, c'est la confrontation. Mais ce qu'il s'est passé nous oblige... Depuis trois jours, et chacun peut en juger, je n'ai eu qu'un soucis : rassembler la communauté nationale, et c'est le sens de ma candidature. La responsabilité exige l'unité"

20H30 : "La République a trop souvent reculé. Quand il n'y a plus d'emplois alors ce sont d'autres qui prennent en charge la solidarité, la famille, les clan. Nous, nous sommes pour la solidarité nationale", déclare le candidat qui explique que ses 150 000 emplois d'avenir seront créés à destination des quartiers et revient sur son projet de contrat de génération.

20h20 : Pour François Hollande, "l'école n'est pas un lieu comme les autres. L'école est un lieu où la vie s'apprend. Je tiens ce soir à exprimer ma confiance et ma reconnaissance aux enseignants de ce pays, leur tâche est la plus importante. Et c'est d'autant plus dommageable d'avoir supprimé ces postes, 80 000." Il rappelle sa proposition de créer 60 000 postes dans l’Éducation nationale.

20H15 :"La sécurité est la première des libertés. Si l'un d'entre nous a peur, alors il ne se sent plus libre", a estimé le candidat PS, qui dénonce les 12 000 postes supprimés en 5 ans dans la police et la gendarmerie. A ce sujet, il a tenu a rappeler ses propositions : la police de proximité, les zones de sécurité prioritaire. "Je lutterai également contre les bandes car dans les quartiers, elles alimentent le trafic d'arme. Aucun territoire ne sera abandonné."

20H05 : Pour François Hollande la République est l'arme la plus appropriée contre le terrorisme : "La lutte contre le terrorisme doit être totale. C'est pour les valeurs de la République que nous luttons et c'est par les valeurs de la République que nous vaincrons. Nous devons réaffirmer notre attachement aux principes fondamentaux. C'est plus de République qui nous permettra de vaincre".

Le candidat a prie soin, tout comme Nicolas Sarkozy de dénoncer les amalgames : "Ce n'est pas un musulman qui a perpétré ses attentat, c'est un terroriste qui a d'ailleurs tué d'autres musulman. Aucune religion ne doit être suspectée, seul le terrorisme doit être éradiqué."

19H55 : Le candidat socialiste parle immédiatement de événement de Toulouse et de Montauban : "Je suis là comme voisin, comme ami et cette fois-ci, comme candidat à la présidence. (...) Cette réunion publique n'est pas comme les autres. Elle la première que je tiens après la tragédie. La France, toute la France a été endeuillée. En cet instant ma pensée va vers chacune de ses victimes, chacune de ses familles. L'assassin a choisi les victimes pour ce qu'elles étaient, des militaires ou des enfants juifs."

"Les policiers qui ont mené cette opération méritent toute notre gratitude. Je veux devant vous leur rendre hommage", a déclaré François Hollande avant d'ajouter : "Il y a un temps pour tout: un temps pour s'affronter, un temps pour se réunir, un temps pour parler et un temps pour se taire. La campagne doit reprendre ses droits, c'est normal."

19H53 : François Hollande entre en piste.

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