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L'empire Murdoch
continue de trembler
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Mauvaises manières

Rebekah Brooks a été remise en liberté. Le Wall Street Journal, autre titre phare du groupe, se défend.

Rebekah Brooks a été remise en liberté dimanche soir, après avoir passé plusieurs heures dans un commissariat londonien. L'ancienne dirigeante de la filiale britannique de News Corp, l'empire médiatique de l'Australien Rupert Murdoch, a nié devant les enquêteurs avoir été au courant des écoutes illégales menées de manière systématique par la rédaction de News of the World, qu'elle a pourtant dirigé pendant plusieurs années.

Face au scandale, le Wall Street Journal, autre navire amiral du groupe Murdoch, souhaite qu'aucun amalgame ne soit fait avec les autres titres détenus par News Corp. Dans un éditorial offensif, le journal invite ses concurrents à balayer devant leur porte au lieu de se draper dans des postures morales :

"Il faut souligner l'ironie de ce scandale moral infligé à une seule entreprise médiatique, alors que les tabloids britanniques ont été célèbres pendant plusieurs années pour acheter des scoops et faire les poubelles des célébrités."

Le Wall Street Journal devient ensuite franchement offensif :

"Nous pouvons faire confiance à nos lecteurs pour voir à travers les motivations idéologiques et commerciales des concurrents qui nous critiquent. [...] Les leçons les plus savoureuses sur le journalisme viennent de publications qui donnent un blanc-seing moral à Julian Assange et WikiLeaks. Ils veulent faire croire à leurs lecteurs, sans preuve, que les excès d'une publication salit des milliers d'autres journalistes de News Corp. à travers le monde."

Lu sur le Wall Street Journal

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