Emmanuel Macron répond au quotidien britannique Financial Times qui l'a accusé de stigmatiser les musulmans français à des fins électorales <!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
Media
Emmanuel Macron
Emmanuel Macron
©ludovic MARIN / AFP / POOL

Polémique

Le président de la République dénonce le fait que ses propos aient été déformés dans les colonnes de ce journal réputé

Emmanuel Macron répond à un article du très réputé quotidien britannique Financial Times qu'il accuse d'avoir déformé ses propos :  "Pour ses lecteurs, et j'en suis un, être informé par le Financial Times, c'est avoir la certitude d'accéder à des faits solides, à des analyses riches et à des informations fiables, sans avoir besoin d'en vérifier la véracité. Par conséquent, qui pourrait imaginer que les déclarations faites publiquement par le chef d'un État membre du G7 pourraient être déformées par cette organisme de presse?"

Le texte intégral de la réponse présidentielle a été mis en ligne (en anglais) sur le site de l'Elysée

Selon le président de la République, l'article du Financial Times l'a "accusé de stigmatiser les musulmans français à des fins électorales et de favoriser un climat de peur et de suspicion à leur égard."

Macron rappelle : "Depuis plus de cinq ans maintenant, et depuis les attentats contre Charlie Hebdo, la France fait face à une vague d'attentats perpétrés par des terroristes au nom d'un islam qu'ils ont dénaturé. Quelque 263 personnes - policiers, soldats, enseignants, journalistes, caricaturistes, citoyens ordinaires - ont été assassinées dans notre patrie."

Et il ajoute "La France - nous sommes attaqués pour cela - est aussi laïque pour les musulmans que pour les chrétiens, les juifs, les bouddhistes et tous les croyants. La neutralité de l'Etat, qui n'intervient jamais dans les affaires religieuses, est une garantie de la liberté de culte. Nos forces de l'ordre protègent les mosquées, les églises et les synagogues."

Puis il conclut : "La France est un pays qui sait ce qu'elle doit à la civilisation islamique: ses mathématiques, sa science, son architecture lui empruntent toutes, et j'ai annoncé la création d'un institut à Paris pour mettre en valeur cette grande richesse."

"comme Averroès, le polymathe du XIIe siècle, l'a écrit: «L'ignorance mène à la peur, la peur mène à la haine et la haine mène à la violence.» N'entretenons donc pas l'ignorance en déformant les propos d'un chef d'État. Nous ne savons que trop bien où cela peut mener."

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !