Emmanuel Macron réagit après son agression à Tain-l’Hermitage : « Ne laissons pas des individus ultraviolents prendre possession du débat public »<!-- --> | Atlantico.fr
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Le président Emmanuel Macron s'entretient avec un jeune garçon alors qu'il marche dans une rue de Valence le 8 juin 2021 lors d'une visite dans le département de la Drôme.
Le président Emmanuel Macron s'entretient avec un jeune garçon alors qu'il marche dans une rue de Valence le 8 juin 2021 lors d'une visite dans le département de la Drôme.
©PHILIPPE DESMAZES / POOL / AFP

« Rien ne m’arrêtera »

Le président de la République a réagi à la gifle subie lors de son déplacement à Tain-l'Hermitage, dans la Drôme, ce mardi.

Le président de la République a été giflé par un individu ce mardi 8 juin lors de son déplacement à Tain-l’Hermitage dans la Drôme. L’agresseur aurait prononcé un cri de guerre royaliste « Montjoie Saint Denis! » avant de tenter de gifler Emmanuel Macron. Les membres du service de sécurité d'Emmanuel Macron ont rapidement mis fin à l'incident. Depuis cet incident et cette séquence, Emmanuel Macron a accordé un entretien au Dauphiné. Le président de la République a dénoncé des faits « isolés » d'« individus ultraviolents » qui ne doivent pas, selon lui, « prendre possession du débat public » :

« Tout va bien. Il faut relativiser cet incident qui est, je pense, un fait isolé. Il ne faut pas que cela vienne occulter le reste des sujets si importants qui concerne la vie de beaucoup. Il faut respecter les fonctions dans la République et je ne lâcherai jamais ce combat. (…) Le peuple français est un peuple républicain. L'écrasante majorité des Français est intéressée par les problèmes de fond. Sur le principe, je serai intraitable, mais ne laissons pas des faits isolés, des individus ultraviolents, comme il y en toujours quelques-uns dans les manifestations aussi, prendre possession du débat public : ils ne le méritent pas (…) Rien ne m’arrêtera ».

Après la gifle, un homme de 28 ans a été interpellé avec un autre individu qui l'accompagnait, selon le parquet. Les deux suspects ont été placés en garde à vue à la brigade de Romans-sur-Isère pour « violence volontaire sur personne dépositaire de l'autorité publique ». En raison de la circonstance aggravante liée à la personnalité de la victime, ils encourent 3 ans d'emprisonnement et 45.000 euros d'amende.

Cette agression a provoqué l'indignation de la classe politique.

Les deux suspects sont inconnus des services de police. Les motivations réelles de leur acte ne sont pas encore clairement établies. L'un d'eux serait un adepte d’arts martiaux historiques européens, une discipline qui compte environ 1.500 pratiquants en France et promeut des formes de combat tombées dans l'oubli en Europe, d'après un profil Instragram à son nom où il apparaît en costume médiéval. L'autre individu ferait partie d'un conseil de quartier d’une commune de la Drôme. Ils appartiennent également à une association de jeux de plateau d'inspiration médiévale.

Selon des informations de France Info, le domicile de l'homme suspecté d'avoir giflé Emmanuel Macron vient d'être perquisitionné par les gendarmes. Un ordinateur a été saisi.

Dauphiné-Libéré

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