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Emmanuel Macron : "le projet de Marine Le Pen fragilise le contenu démocratique de notre pays"
©PATRICK KOVARIK / AFP

Critique

Le candidat d'En marche était invité sur le plateau de BFMTV et RMC.

Le débat d'entre deux tours : Le candidat promet de ne pas être "dans l’invective, le raccourci (…) Je veux convaincre nos concitoyens que son projet est dangereux. Je veux montrer que ses idées sont de fausses solutions. Ce qui m’indigne, c’est qu’elle joue avec la colère des gens."

Le projet de Marine Le Pen : "Je pense que le projet de Marine Le Pen fragilise le contenu démocratique de notre pays", assure l'ancien ministre. "Je me bats avec la plus grande force contre ses pratiques, ses obscénités".

Ses liens supposés avec l'UOIF : "Je n'ai jamais rencontré les dirigeants de l'UOIF (Union des organisations islamiques de France)" assure-t-il. "Je ne les fréquente pas (…) Mais si l’UOIF respecte les lois de la République, je n’ai pas à l’interdire (…) Je ne cèderai jamais au diktat du Front national consistant à montrer du doigt plusieurs religions."

Les casseurs du 1er mai : "Il faut recenser ces militants, activistes avec des processus de surveillance. Dans ces circonstances, il faut investir dans les équipements dont nos policiers, nos CRS ont besoin. Mieux équipés pour mieux les protéger". Selon lui, "il faut être intraitable en matière pénale. On s'attaque à des hommes et des femmes qui nous protègent, à un symbole de la violence. On s'y habitue. Moi, je veux casser ce cycle infernal". 

La directive des travailleurs détachés : "Je suis opposé au projet de Marine Le Pen qui veut la supprimer" affirme-t-il. "Nous avons besoin du travail détaché dans l’Europe." En revanche, il faut "renforcer les contrôles. Limiter dans le temps le travail détaché (…) et payer les gens pour la même tâche, de la même façon".

Le choix de son Premier ministre : " "J'ai presque choisi. J'ai plusieurs profils en tête, dont un profil féminin et un profil masculin. Je ne vous en dirais pas davantage."

Le sort de Manuel Valls : Si l'ancien Premier ministre accepte de rejoindre sa majorité présidentielle, alors il n'aura pas de concurrent En marche, face à lui, assure Emmanuel Macron. En revanche, il ne sera pas ministre. "Il y aura aux législatives au moins pour moitié des candidats qui ne viendront pas du champ politique" précise-t-il.

Les indécis du second tour : "Je ne vais pas modifier mon projet pour aller convaincre des gens qui n'ont pas voté pour moi au 1er tour" souligne-t-il. "En même temps je prends acte que des concitoyens vont voter pour moi comme un second choix."

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