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Elections municipales : le maire de Propriano vole au secours de sa femme
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Mayday

Dans une interview à Corse-Matin, Jean-Paul Bartoli a déploré qu’on s’en soit pris à sa femme, candidate de façade aux municipales, raillée après une interview politique surprenante.

Effet Saint-Valentin ? Ce vendredi 14 février 2014, Paul-Marie Bartoli, le maire de Propriano, en Corse, a volé au secours de sa femme, raillée depuis une interview ratée sur France 3. Dans le quotidien local Corse-Matin, il s’emporte : "C'est scandaleux de s'en prendre comme cela à une mère de famille. On la ridiculise, on la salit".

L’interview de sa femme, diffusée le 6 février, était particulièrement surprenante. Et pour cause. Candidate à la mairie de Propriano, Caroline Bartoli expliquait qu’elle ne se présentait que dans un seul et unique but : démissionner deux mois après l'élection pour permettre le retour de son mari, frappé d’inéligibilité jusqu'au 25 mai suite à l'invalidation de ses comptes de campagne.

Sur le plateau, Caroline Bartoli était très mal à l’aise, balbutiant, hésitant et lisant mot pour mot les fiches qu’elle avait apportées. Cette première expérience de communication politique semble l’avoir refroidie, à en croire le quotidien, qui explique qu’elle "ne devrait plus prendre part au débat des municipales. Paul-Marie reprend aujourd'hui les rênes d'une campagne qu'il n'a jamais vraiment lâchée".

Dans une autre interview accordée à Francetvinfo, quelques jours plus tôt, l’actuel maire de Propriano tente de minimiser les fais qui lui sont reprochés. Il explique que si ses comptes de campagne ont été invalidés, c'est pour 3 700 euros de frais de bouche non déclarés. Et tonne : "Nous ne sommes pas les époux Balkany". Le 6 décembre, le parquet de Paris a ouvert une information judiciaire contre X pour "blanchiment de fraude fiscalevisant implicitement le couple. 

Lu sur lemonde.fr

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