Elections législatives : le Parti socialiste suspend les négociations avec La France insoumise et attend plus de « pluralité »<!-- --> | Atlantico.fr
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Les représentants du Parti socialiste Laurent Baumel, Corinne Narassiguin, Christophe Clergeau, Boris Vallaud et Pierre Jouvet arrivent au siège du mouvement à Paris, le 27 avril 2022.
Les représentants du Parti socialiste Laurent Baumel, Corinne Narassiguin, Christophe Clergeau, Boris Vallaud et Pierre Jouvet arrivent au siège du mouvement à Paris, le 27 avril 2022.
©Christophe ARCHAMBAULT / AFP

Points de convergence ?

Le Parti socialiste, le Parti communiste, les écologistes et La France insoumise tentent de sceller un accord pour présenter des candidatures communes aux législatives.

La délégation du Parti socialiste a « suspendu » ce vendredi 29 avril à la mi-journée les négociations en cours avec La France insoumise en vue d'un accord aux législatives, a écrit la direction du PS dans un message interne, selon des informations de France Info :

« Notre délégation vient de suspendre les négociations avec LFI. Nous souhaitons parvenir à un accord de toute la gauche et des écologistes (...) Mais pour y parvenir cela suppose une vraie logique partagée. Il faut rompre avec toute logique hégémonique et accepter la pluralité. A ce stade nous n’en avons pas la garantie », selon le message du Parti socialiste.

La direction du PS confirme toujours souhaiter travailler à un accord. Elle précise que c'est à La France insoumise « d'apporter la preuve de sa volonté d'initier de nouvelles pratiques ».

Du côté de La France insoumise, une source qui participe actuellement aux négociations parle « d'échanges plutôt constructifs », auprès de France Info.

Selon le PS, les blocages concerneraient la question européenne et le sujet des retraites.

Après plusieurs jours de négociations, les deux forces de gauche semblent toutefois être sur la voie d'une entente pour faire naître « une nouvelle espérance en construisant, à l'occasion des élections législatives, un large rassemblement de la gauche et de l'écologie ». Le tout autour « d'un pacte pour la justice sociale et écologique ».

Le parti de Jean-Luc Mélenchon avait formulé douze marqueurs programmatiques à prendre en compte comme l’augmentation du smic à 1400 euros, l’instauration de l'objectif du droit à la retraite à 60 ans, la planification écologique, la VIe République, l’abrogation des « dispositions régressives introduites dans le Code du travail par la loi El Khomri », le rétablissement de l'ISF, l’inscription dans la Constitution du crime d'écocide...

Dans son texte de quatre pages, le PS fait part de positions favorables à la majorité des mesures réclamées par les Insoumis.

France Info

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