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Elections européennes : Manuel Valls défend "sa politique de gauche"
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Pour ceux qui n'avaient pas compris

Le Premier ministre a entamé ce jeudi à Lille une série de quatre meetings en huit jours avant les élections européennes du 25 mai.

Manuel Valls était sur les terres de Martine Aubry ce jeudi. Pour son premier meeting de soutien aux candidats aux européennes, le Premier ministre a donc mis de côté son inimité affichée avec la maire de Lille. Il faut dire que l'enjeu est de taille. En effet, ce jeudi, un nouveau sondage donnait le Parti socialiste largement distancé dans la course à l'Europe. Et l'Europe vaut bien une réconciliation (au moins de façade et pour quelques heures). Ainsi, durant son discours, le chef du gouvernement s’est surtout attaché à défendre sa politique "de gauche".

Dans un premier temps, il a donc assuré "ne pas faire de l'austérité" tout en se comparant à Pierre Mauroy "qui a remis la France sur les rails" avec le tournant de la rigueur. Puis, Manuel Valls a martelé son message. "On ne fait pas de l’austérité quand on crée 60 000 postes dans l’Education. On ne fait pas de l’austérité quand chaque année on augmente les effectifs de la justice et de la police. On ne fait pas de l’austérité quand on définit des priorités : on consolide notre pacte républicain", a-t-il insisté tout en assurant être un "Premier ministre socialiste". "Mes chers amis, c’est ça, une politique de gauche responsable qui assume les réformes mais qui garde le cap, celui de la justice sociale", a-t-il ajouté.

Mais au cours de son discours, et c'est aussi pour cela qu'il était venu, le chef du gouvernement a renouvelé son appel à "barrer l'accès" du Parlement européen à l'extrême droite. "La France ne doit pas donner l'image d'une extrême droite qui arriverait en tête !", a-t-il dit aux militants socialistes rassemblés dans un Palais des Sports de Lille plein. "Je m’engage dans cette campagne, pas par devoir, mais par conviction. Sans l’Europe, des pays seraient dans la même situation que l’Ukraine actuellement. La France ne doit pas montrer une image d’extrême droite" a insisté  Manuel Valls.

Le Premier ministre s'affiche donc en première ligne dans cette campagne pour les européennes. Ainsi, après Lille, il participera au meeting d'Evry, de Lyon, puis celui de Barcelone.

lu sur Le Figaro.fr

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