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Elections européennes : face au FN Manuel Valls l'assure "sortir de l'Euro, c'est sortir de l'Histoire"
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Prise de position

Le Premier ministre était l'invité du journal de 20h00 de TF1 ce dimanche.

Les élections européennes ont lieu dans deux semaines. Un scrutin que l’exécutif prend très au sérieux. Ainsi, François Hollande a publié jeudi une tribune dans Le Monde dans laquelle il affirmait entre autres que "sortir de l’Europe, c’est sortir de l’Histoire", estimant aussi que l’abandon de l’euro serait "un piège, celui du déclin national". Invité du journal de 20h00 de TF1, Manuel Valls a usé de la même formule. Au moment d'évoquer le prochain scrutin européen, le Premier ministre l'a affirmé à son tour : "Sortir de l'euro, c'est sortir de l'Histoire".

Des propos qui visent clairement le Front national. Donné en tête dans de nombreux sondages, le parti de Marine Le Pen intègre en effet dans son programme évoque une sortie de l'euro. Si Manuel Valls en a appelé ce dimanche sur TF1 à rejeter "tous les populismes", vendredi dans les colonnes de Libération, il avait assuré ne pas vouloir faire des élections européennes "un débat de politique nationale".  Mais il entend toutefois "expliquer aux Français qu’il s’agit d’un enjeu majeur pour contrer la vague du populisme. Et pour les socialistes pour enfin placer un homme de gauche à la tête de la commission européenne", l’Allemand Martin Schulz.

Face à Claire Chazal, il a déclaré à propos de son engagement dans la campagne : "On me conseille de me tenir à l'écart, mais je suis là, il n'y a que des coups à prendre. Les élections européennes sont un choix décisif et majeur pour l'avenir de la France et de l'Europe". Le Premier ministre a poursuivi en disant "ne pas se résoudre" à une éventuelle percée du Front national. Dès lors le chef du gouvernement égrène les doutes des Français au sujet de l'immigration, de l'abstention. "Pour la première fois le président du parlement Européen sera élu par les Européens, souligne Manuel Valls, appelant de ses vœux des projets pour l'emploi, la croissance et l'investissement".

Mais le Premier ministre s'est aussi exprimé sur les sujets suivants :

  • Enlèvement des lycéennes par Boko Haram au Nigéria


Manuel Valls salue la mobilisation et rappelle que des experts sont sur place pour aider l'armée nigériane à récupéré les jeunes femmes.

  • La crise en Ukraine


"Il faut la désescalade, l'autre solution c'est la guerre"voici la phrase à retenir de l'intervention de Manuel Valls à ce sujet. Le premier ministre a aussi indiqué être favorable des sanctions renforcées si nécessaire.

  • Ses relations avec le PS  et les  députés frondeurs


Le Premier ministre lance un avertissement à peine déguisé à sa majorité : "Moi je suis dans le dialogue, pas seulement avec les socialiste mais avec tous". Et de préciser ses dires : "Nous devons redresser le pays dans la justice, et je ne doute pas un seul instant du soutien des parlementaires socialistes. Mais chacun doit comprendre que la France doit être plus forte".

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