Election présidentielle : Marine Le Pen "tend la main" à Marion Maréchal et espère qu'elle "reviendra combattre" à ses côtés<!-- --> | Atlantico.fr
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Sur cette photo, Marine Le Pen et Marion Maréchal assistaient à une cérémonie, le 15 octobre 2016, à Nice.
Sur cette photo, Marine Le Pen et Marion Maréchal assistaient à une cérémonie, le 15 octobre 2016, à Nice.
©ERIC GAILLARD / POOL / AFP

Rassemblement National

La candidate du Rassemblement National a accordé un entretien à l’agence de presse Reuters. Marine Le Pen espère que sa nièce "constatera qu’elle s’est trompée" et qu’elle puisse poursuivre des combats politiques à ses côtés.

Marine Le Pen a indiqué, ce mardi 29 mars, dans un entretien à l’agence Reuters, qu’elle "tend la main" à sa nièce Marion Maréchal, qui a fait le choix de soutenir son opposant Eric Zemmour.

La candidate du Rassemblement National s'est confiée sur le choix de Marion Maréchal de rejoindre la campagne de Reconquête : 

"Je le regrette. Je pense que c’est un gâchis. J’espère qu’elle constatera qu’elle s’est trompée et qu’elle reviendra combattre avec ceux qui ont la capacité efficace, immédiate, d’agir". 

Marine Le Pen a tenu à préciser qu’elle tendait "la main à tous les patriotes. (…) Qu’ils viennent de droite, qu’ils viennent de gauche", affirmant vouloir "faire un gouvernement d’union nationale" : 

"Je veux qu’on se mette tous ensemble pour dire : "voilà, la nation, c’est le cadre le plus protecteur. Comment est-ce qu’on fait pour préserver cette nation, pour la renforcer et pour redonner au peuple souverain la maîtrise de son destin"".

Selon Marine Le Pen, Eric Zemmour a "une vision datée de la France, mais aussi une vision datée de la vie politique française. (...) En fait, il est le pendant de Jean-Luc Mélenchon".

La candidat du RN considère que Jean-Luc Mélenchon et Eric Zemmour "rêvent tous les deux de recréer ce clivage gauche-droite dont je pense qu’en fait il a disparu au fur et à mesure du temps". 

Marine Le Pen a estimé que ce clivage a été remplacé par un clivage "entre les mondialistes et les nationaux".

Le Monde - Reuters

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