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Hollande à Londres :
"Je ne suis pas dangereux"
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Au pays de la City

Le candidat socialiste, auto-proclamé ennemi de la finance, a plaidé en faveur d'une "régulation" financière.

(Mis à jour mercredi 29 février à 17h45)

François Hollande a démenti, ce mercredi lors de son déplacement à Londres tenir sur la finance des discours différents selon qu'il soit en campagne électorale en France ou qu'il s'adresse à la City de Londres, première place financière mondiale. Le candidat socialiste effectue, ce mercredi, une visite de huit heures dans la capitale britannique, notamment pour y rencontrer Ed Miliband, chef du Parti travailliste.

François Hollande, qui a fait de la finance son principal adversaire, avait été critiqué par Nicolas Sarkozy : le 19 février, le candidat-président a déclaré que le candidat PS parlait, en France, comme François Mitterrand, mais comme Margaret Thatcher, l'ancien Premier ministre britannique conservateur, lorsqu'il était à Londres.

"Non, c'est le même [discours], c'est le même programme que nous présentons, ce sont les mêmes enjeux : comment relancer l'économie, comment réduire les déficits, comment faire qu'il y ait davantage de croissance, comment faire place à la justice", a déclaré François Hollande.

Alors qu'un média anglais l'interrogeait sur ses positions sur la finance il a répondu en anglais, tout sourire : "I am not dangerous" (ndlr: je ne suis pas dangereux) a rapporté un journaliste du Monde, présent sur place. Un peu plus tard, il a assuré qu'il fallait davantage de "régulation" dans la finance.

"Je voulais (...) venir à Londres pour dire que la finance doit être au service de l'économie, (elle doit) créer de la richesse, et non pas s'enrichir sur l'activité économique réelle", a-t-il dit lors d'une déclaration commune avec Ed Miliband devant la presse, dans le bureau de ce dernier à Westminster.

Ce dernier lui a d'ailleurs apporté son soutien : "La finance non régulée est un très sérieux problème et a conduit à la crise financière de 2007. Nous devons réformer la façon dont fonctionnent la finance et le capitalisme", a-t-il assuré, ajoutant que François Hollande "avait absolument raison".

Dans des déclarations publiées dans The Guardian, le candidat socialiste se défendait de toute agressivité à l'égard du monde de l'argent et disait vouloir se rapprocher sur ce thème de la position du président américain Barack Obama.

Lu sur Le Monde.fr

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