EDF porte plainte après le survol de ses centrales par des drones

La législation française est très clair : il est totalement interdit de survoler une centrale nucléaire dans un périmètre de cinq kilomètres et à mille mètres d'altitude. Alors quand EDF a appris que sept d'entre elles ont été visitées par des drones, la direction du groupe a décidé de porter plainte pour ces faits. Une enquête a été ouverte par la gendarmerie.

Le 5 octobre de la nuit au petit matin, un premier drone a survolé la centrale en déconstruction de Creys-Malville en Isère. Ensuite la centrale de Gravelines (Nord), de Cattenom (Moselle), du Blayais (Gironde), du Bugey (Ain), de Chooz (Ardennes), et de Nogent-sur-Seine (Aube), selon un détail fourni par EDF seulement mercredi.

L'entreprise précise que ces survols n'ont en aucun cas affecté la sécurité des sites nucléaires . Habituée des opérations coup de poing, l'organisation Greenpeace a tenu à faire savoir rapidement qu'elle n'était en rien impliquée dans ces opérations de survol par drone.