Ecomouv' : le parquet de Nanterre rouvre une enquête<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
France
Ecomouv' : le parquet de Nanterre rouvre une enquête
©

A la loupe

Les conditions d'attribution du marché à cette entreprise suscite toujours de vifs débats.

L'écotaxe continue de provoquer des remous. Ce mercredi, la polémique se poursuit autour de la société Ecomouv'. Le parquet de Nanterre a en effet décidé la réouverture d'une enquête sur les conditions d'attribution du contrat. Depuis plusieurs jours, les personnalités politiques se divisent sur la question de l'attribution du marché à cette entreprise.

Robert Gelli, le procureur de Nanterre a justifié sa décision disant : "cette enquête avait été classée sans suite il y a quelques semaines. Mais au vu de certaines choses dites récemment, j'ai décidé de la rouvrir. Il s'agit de savoir s'il y a eu dans l'attribution du contrat des éléments de nature à porter atteinte à l'égalité de traitement qui doit prévaloir dans les marchés publics".

Cette enquête était réclamée par de nombreuses personnalités. Mardi matin, Pierre Moscovici émettait des doutes. "On peut s'étonner qu'on ait délégué cette taxe à un organisme étranger. Cette société peut être mise en cause compte tenu d'un certain nombre d'obligations pas respectées, mais c'est bien l'ancien gouvernement qui l'a mise en oeuvre, nous voulons connaître les conditions précises du contrat, et ce que je souhaite, c'est mener avec Ecomouv' une négociation très serrée, pour que le coût soit minimal pour le contribuable" indiquait le ministre de l'Economie et des Finances. 

Ce mercredi, François Bayrou était perplexe. "Il faut tout remettre à plat. Depuis l'Ancien régime, donner 20% au collecteur d'impôt est très surprenant. Il y a des interrogations sur la signature du contrat" expliquait le patron du Modem. Anne Hidalgo, Bruno Le Roux ou encore Jean-Vincent Placé remettaient en cause le contrat d'Ecomouv'. Nathalie Kosciusko-Morizet, Jean-Pierre Raffarin et Brice Hortefeux ne voyaient pas, eux, pourquoi il fallait le remettre en question. La justice va donc enquêter.

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !