Ebola : l'OMS autorise l'utilisation d'un traitement expérimental<!-- --> | Atlantico.fr
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L'OMS a donné son feu vert à l'utilisation de traitements expérimentaux
L'OMS a donné son feu vert à l'utilisation de traitements expérimentaux
©REUTERS/Thomas Peter

Feu vert

D'après le dernier bilan établit lundi par l'Organisation mondiale de la santé, la fièvre hémorragique a fait 1 013 victimes. Il s'agit de la plus grave épidémie depuis sa découverte en 1976.

Un nouveau pas dans la lutte contre la fièvre hémorragique Ebola vient d'être franchi ce mardi. En effet, le comité d'experts réuni par l'Organisation mondiale de la santé a approuvé l'emploi de traitements non homologués, selon un communiqué de l'organisation. Concrètement, comme le relaie Le Figaro, le Liberia, un des pays les plus touchés par le virus, va être le premier pays à recevoir des Etats-Unis des échantillons d'un sérum expérimental.

"Devant les circonstances de l'épidémie et sous réserve que certaines conditions soient remplies, le comité a abouti au consensus estimant qu'il est éthique d'offrir des traitements non homologués dont l'efficacité n'est pas encore connue ainsi que les effets secondaires, comme traitement potentiel ou à titre préventif", indique l'Organisation mondiale de la santé. "La Maison Blanche et l'Agence américaine des médicaments (FDA) ont approuvé la demande du Liberia" de mise à disposition "de doses d'échantillons du sérum expérimental pour traiter les médecins libériens actuellement infectés", a affirmé de son côté la présidence libérienne dans la nuit de lundi à mardi.

L'OMS a toutefois défini quelques conditions préalables à l'utilisation de ces traitements. Il est nécessaire d'avoir "une transparence absolue quant aux soins, un consentement informé, la liberté de choix, la confidentialité, le respect des personnes, la préservation de la dignité et l'implication des communautés".

A l'heure actuelle, il n'existe aucun traitement ou vaccin spécifique contre la fièvre hémorragique due au virus Ebola, qui se transmet par contact direct avec le sang et des liquides biologiques de personnes ou d'animaux infectés. Mais ces derniers jours, plusieurs Etats ont exprimé le souhait de pouvoir utiliser l'anticorps expérimental dit "ZMapp", développé dans un laboratoire privé aux Etats-Unis. Ce sérum a été utilisé avec des premiers résultats positifs sur deux soignants de nationalité américaine rapatriés aux Etats-Unis.

Pour rappel, le virus Ebola a franchi la barre des 1 000 morts, avec 1 013 décès et 1 848 cas dénombrés (confirmés, suspects et probables), selon le dernier bilan de l'OMS publié lundi soir.

Lu sur Le Figaro

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