Les avocats de DSK défendent leur défense

C'est leur premier communiqué officiel, et il s'adresse d'abord à la presse française.

Les avocats de Dominique Strauss-Kahn expliquent qu'ils n'ont pas l'intention de "salir" Nafissatou Diallo et que les moyens financiers de leur client ne permmettent pas de "manipuler le système judiciaire américain pour obtenir un résultat favorable".

William Taylor et Benjamin Brafman indiquent que "le système judiciaire aux Etats-Unis diffère du système français en ce qu'il n'existe pas de 'juge d'instruction' [en Français dans le texte, NDLR] indépendant qui enquête (à charge et à décharge) et fournit aux avocats les résultats de cette enquête". Par conséquent, il est nécessaire - et normal - que la défense mène ses propres investigations.

Fabrice Rousselot, sur son blog Great America, ajoute que ce "communiqué laisse aussi à penser à que Brafman et Taylor estiment que la couverture française de l'affaire DSK a été globalement trop négative". Benjamin Brafman, qui a plutôt l'habitude d'avoir la presse de son côté, tenterait ainsi de "rétablir l'équilibre".

Dans une longue enquête, le New York Times n'a rien trouvé de scandaleux sur la vie de Nafissatou Diallo. Au contraire. Le quotidien dresse le portrait d'une mère immigrée discrète, venue à New York sans parler un mot d'anglais, qui se fondait dans la communauté guinéenne de la ville.