Droits de vote doubles : Renault s'oppose au nouveau pouvoir de l'Etat au sein de son conseil d'administration <!-- --> | Atlantico.fr
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Le PDG de Renault
Le PDG de Renault
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Bras de fer

La loi "Florange" prévoit de doubler les droits du pouvoir public pour lui permettre un meilleur contrôle des entreprises.

La tactique était prévisible. En acquérant, ce jeudi, 4,73 % d'actions, l'Etat montrait bien son intention d'atteindre 20% du capital de Renault, ce qui lui permet désormais de bloquer les décisions du groupe. L'objectif, imposer sa réforme sur les votes doubles, mise en place par la loi "Florange" : Les entreprises où l'Etat est présent depuis plus de deux ans doivent consentir de doubler les voix de ce dernier. L'idée était d'éviter la casse sociale dans les entreprises en partie publiques.

Sauf que le procédé passe mal chez Renault. Son PDG, Carlos Ghosn, a fait savoir, après une réunion extraordinaire du conseil d'administration, son rejet total de cette règle. Mais, la minorité de blocage, obtenue par l'Etat, empêche désormais la société de s'y opposer. "Pour avoir une minorité qui empêche de vraiment contrevenir à cette loi, nous avons décidé d'acheter quelques actions qui seront revendues dès après l'assemblée générale du 30 avril", a expliqué le ministre de l'Economie Emmanuel Macron.

Le bras de fer ne va probablement pas s'arrêter. Le gouvernement n'a pas l'intention de laisser tomber la loi "Florange", tandis que Renault ne veut pas de cette tutelle. La journée du 30 avril risque d'être tendue.

Lu sur Libération

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