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Donald Trump prendrait des appels diplomatiques sur son téléphone portable personnel non sécurisé
©Capture d'écran

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Après son élection, les coups de fil de félicitations se sont multipliés.

Décidément, Donald Trump ne fait rien comme tout le monde. Comme le veut l'usage, après son élection, les coups de fil de félicitations de chefs d'État et de gouvernement se sont multipliés. Mais problème : les chancelleries n'avaient pas de numéro de téléphone auquel le joindre. 

Le Premier ministre de l'Australie, proche allié des États-Unis, fut le premier à réussir à joindre le président-élu : il a obtenu son numéro par...un champion de golf australien, Greg Norman. (Donald Trump possède en effet de nombreux golfs et est connu dans le monde du golf.) Le Premier ministre australien a ensuite appelé le milliardaire américain sans prévenir, et ce dernier a décroché. L'affaire est révélée par le journal australien Daily Telegraph, et vient contredire des propos de Donald Trump. Le New York Times avait déjà révélé que, en l'absence de moyen de communiquer avec Trump, diverses chancelleries en étaient venu à appeler au hasard des numéros des entreprises Trump et de ses proches, une information que le président-élu avait nié sur Twitter. 

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Une affaire qui n'est pas que rocambolesque, mais qui montre l'absence de préparation de l'équipe Trump aux responsabilités qui sont maintenant les leurs. Ainsi, Trump, qui a simplement décroché le téléphone lorsqu'on l'appelait, a fait ses premières conversations avec ses homologues internationaux sans briefings du Département d'État ou du corps diplomatique. Donald Trump aurait également reçu rapidement un appel d'Abdel Fatah El-Sissi, le président de l'Égypte. A contrario, il aurait fallu plus de 24 heures pour que Theresa May, Premier ministre britannique, puisse joindre le président-élu des États-Unis, une entorse à la tradition diplomatique de liens très proches entre les deux pays. 

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Mais se posent aussi des questions de sécurité nationale. En effet, rapporte le grand reporter Marc Ambinder, la WHCA, l'agence chargée de gérer et sécuriser les communications de la Maison blanche, ne s'est pas encore installée à la Tour Trump, QG et logement de Donald Trump, et celle-ci ne dispose pas de Sensitive Compartmented Information Facility, les chambres sécurisées utilisées par le gouvernement américain pour les communications sensibles. En clair, il semble que Donald Trump réalise des coups de fil sur des lignes non sécurisées, voire sur son téléphone portable non sécurisé, qui transmettrait les conversations sur les ondes en "clair", permettant en théorie à n'importe-qui avec une antenne de les intercepter... 

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