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Donald Trump met son nez dans la réforme agraire sud-africaine
©MANDEL NGAN / AFP

La ferme africaine

Trump s'est inquiété sur Twitter des expropriations de fermiers blancs sud-africains et a provoqué la colère du gouvernement de Pretoria.

Alerté par un lobbying soutenu des Afrikaners - la population blanche d'origine européenne qui réside depuis plus de deux siècles en Afrique du Sud - Donald Trump a signalé qu'il allait étudier la question. 

Il a déclaré dans un tweet qu'il avait chargé le Secrétaire d'Etat Mike Pompeo d'étudier avec minutie les "saisies de terres et de fermes en Afrique du Sud", relayant un article de Fox News qui titrait : le gouvernement d'Afrique du Sud saisit maintenant les terres des fermiers blancs". 

Le gouvernement de Pretoria a réagit vivement, affirmant : "L’Afrique du Sud rejette totalement cette vision étroite qui ne vise qu’à diviser la nation et à nous rappeler notre passé colonial. L’Afrique du Sud va accélérer le rythme de la réforme d’une façon prudente et inclusive qui ne divise pas la nation." Conséquence de l'action de Trump, le rand a perdu 1,52% face au dollar dans la journée. 

La réforme agraire en cours, menée par le gouvernement, tente de rendre une partie des terres aux populations noires. Les populations blanches possèderaient 72% des terres, contre 4% pour les noires (et le reste pour l'Etat). La question prend une tournure plus polémique depuis les révélations des violences très importantes dont sont victimes les agriculteurs blancs ces dernières années. Le précédent zimbabwéen - où les expropriations ont pris une ampleur importante sans pour autant changer la situation du pays - est souvent cité par les lobbyistes afrikaners. 

Lu sur Le Monde

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