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Donald Trump : Débat très violent chez les Républicains, Rubio défouraille sur Trump
©Mike Stone / Reuters

Eparpillé façon puzzle

"S'il n'avait pas hérité 200 millions de dollars de son père, il serait entrain de vendre des montres dans la rue."

C'était le dernier débat avant "Super Tuesday", la journée où se déroulent 13 primaires et caucus du Parti républicain, une journée qui pourrait décider le sort de la primaire. C'était la dernière chance pour les challengers de Donald Trump de le faire baisser dans les sondages--et ils ne s'en sont pas privés. Trump s'est distingué notamment par la violence de ses attaques envers ses opposants et, pour une fois, ceux-ci ont répondus. 

Ted Cruz, le candidat de la droite de la droite du Parti républicain, a attaqué Trump sur ses diverses hérésies contre l'orthodoxie du Parti républicain : son soutien passé pour les démocrates, et ses anciennes positions pro-avortement.

Mais c'est Marco Rubio, le challenger, qui a frappé plus fort, attaquant Trump sur ses hypocrisies et ses "dossiers". Comme le dit le Daily Beast, un candidat parfois décrit comme "robotique" est "devenu Terminator." Il l'a attaqué pour avoir changé de point de vue sur de nombreux sujets. Il l'a attaqué pour avoir été condamné pour avoir embauché des travailleurs clandestins pour ses projets de promotion immobilière alors qu'il s'oppose à l'immigration clandestine. Il l'a attaqué pour les faillites de certaines de ses entreprises, pour avoir fabriqué des biens en Chine et au Mexique alors qu'il s'oppose au libre-échange. Il l'a attaqué pour "Trump University", son université en ligne qui a fait banqueroute et est aujourd'hui l'objet de procès pour fraude, pour avoir facturé des diplômes sans valeur pour 36 000 dollars. Rubio a attaqué Trump sur ses propositions très vagues dans le domaine de la santé, le sommant de faire des propositions concrètes, ce que Trump n'a pas su faire. Et à un moment, il a lancé "S'il n'avait pas hérité 200 millions de dollars de son père, il serait entrain de vendre des montres dans la rue."

Paradoxalement, Trump a été très peu attaqué, dans les médias ou par les autres candidats, qui attendaient tout simplement que le "phénomène Trump" s'essouffle de lui-même. Visiblement, maintenant ils sont conscients que le phénomène Trump est réel, et qu'il faut attaquer un candidat qui a beaucoup de casseroles. Mais c'est peut être trop tard.

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Vu sur CNN

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