Résultats définitifs : François Hollande élu avec 51,62 % des voix<!-- --> | Atlantico.fr
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Le candidat socialiste a prononcé son premier discours de président à Tulle, en Corrèze.
Le candidat socialiste a prononcé son premier discours de président à Tulle, en Corrèze.
©Reuters

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Le taux de participation du scrutin a été de 80,34 % dont 5,8 % de suffrages blancs ou nuls.

11h45

Selon les résultats définitifs de l'élection, communiqués par le ministère de l'Intérieur : François Hollande a obtenu 51,62% des voix, Nicolas Sarkozy 48,38%. Les bulletins blancs et nuls ont représenté 5,8% des suffrages et le taux de participation a été de 80,34%.

10h50

Le ministère de l'Intérieur a publié les chiffres définitifs relatifs au vote des Français au second tour :

• Inscrits : 46 073 165

• Votants : 37 016 982

• Suffrages exprimés : 34 869 809

• Abstention : 19,66%

• Voix pour Hollande : 18 000 438

• Voix pour Sarkozy : 16 869 371

09h45

Jean-François Copé était l'invité de France Info ce matin :


Jean-François Copé appelle l'UMP "à l'esprit de...par FranceInfo

08h25

Louis Aliot, directeur de campagne de Marine Le Pen, sur France Info : "La droite a intérêt pour l’avenir à s’occuper des préoccupations des Français."Le vice-président du Front national a également lancé un appel aux électeurs de Nicolas Sarkozy pour les législatives : "L’UMP ne peut pas rassembler et être en tête de cette opposition, elle est le parti de l’échec. Nous appelons les électeurs qui ont voté Nicolas Sarkozy à rejoindre le Rassemblement bleu Marine, en tout cas dans les urnes, pour qu’il y ait à l’Assemblée un groupe du Front national  qui permette de défendre les intérêts patriotiques, qui défende les intérêts de la nation d’abord." 

07h19

La participation au second tour de la présidentielle a atteint 81,03 %, un chiffre supérieur à celui du premier tour (79,5 %). Deux millions de votes blancs ou nuls ont été comptabilisés, un quasi record.

Plusieurs villes ont créé la surprise en plébiscitant François Hollande : c'est notamment le cas de Meaux, la ville de Jean-François Copé, où le candidat socialiste a obtenu 54 % des voix, ou encore de Longjumeau, municipalité gérée par Nathalie Kosciusko-Morizet, où il obtient 54,47 % des suffrages. Pour la première fois, le candidat socialiste est également arrivé en tête à Paris avec 55,6 % des voix. 

Le candidat socialiste est également arrivé en tête à Marseille avec 50,87% des suffrages, dans une ville traditionnellement à droite où Nicolas Sarkozy avait recueilli 55,72% des suffrages en 2007.

Hollande a obtenu son meilleur score métropolitain en Corrèze, avec 64,86% des suffrages, contre 35,14% à Sarkozy. A Tulle, il a obtenu 75 % des voix.

01h01

François Hollande, le nouveau président de la république, a répondu à des interviews au bas de la tribune de son discours, place de la Bastille :

"C'est une consécration de tant d'efforts, les miens, de tant d'autres autour de moi, depuis tant d'années. Il y a à la fois beaucoup de joie, beaucoup de bonheur, mais l'appréhension de prendre des responsabilités immenses dans un moment difficile pour le pays comme pour l'Europe."

"Je vais aller me coucher"

"Une victoire électorale, elle doit venir régulièrement, sans qu'il soit besoin d'attendre 31 ans avant de revivre un moment comme l'élection de François Mitterrand."

01h00

Les résultats dans les grandes villes:

  • A Paris, François Hollande l'emporte avec 55,6% des voix. Nicolas Sarkozy avait enregistré 50,19% il y a cinq ans.

  • A Marseille, où Nicolas Sarkozy avait recueilli 55,72% des voix en 2007, François Hollande obtient cette année 50,87%.

  • A Lyon, François Hollande l'emporte également, avec 53,12%. Nicolas Sarkozy avait obtenu 53,08% il y a cinq ans.

  • Strasbourg, où Nicolas Sarkozy était arrivé en tête en 2007, François Hollande l'emporte avec 54,7% des voix.

  • Lille, le candidat socialiste est arrivé nettement en tête (62,39%).

  • François Hollande l'emporte également à Bordeaux, la ville d'Alain Juppé, avec 57,18%.

  • Large victoire encore de François Hollande à Rennes, où il recueille 67,09% des voix. 

  • Brest, le président élu arrive en tête également, avec 63,22% des suffrages.

  • Score semblable à Montpellier, où François Hollande recueille 62,38% des voix.

  • Résultat plus serré à Reims, où François Hollande engrange 53,31% des suffrages.

00h44

François Hollande est élu président de la République française avec 51,67% des suffrages sur 99% des bulletins dépouillés. Nicolas Sarkozy, quant à lui, en remporte 48,33%. 1,150 millions de voix séparent les deux finalistes. ces résultats sont quasi-définitifs, il ne manque que les Français de l'étranger. Le nombre de bulletins blancs et nuls a dépassé les 2 millions dimanche, soit environ 6% des votants, un des taux les plus élevés enregistré pour ce type de scrutin sous la Ve République.

00h15

Suivez en direct la soirée et le discours de victoire de François Hollande à l'élection présidentielle sur la place de la Bastille à Paris.


Les phrases principales du discours

"Je ne sais pas si vous m'entendez, mais moi je vous ai entendus. J'ai entendu votre volonté de changement. J'ai entendu votre force, votre espérance, et je veux vous exprimer ma gratitude. Merci !"

"Je sais ce que beaucoup ressentent. Des années et des années de blessures, de ruptures, de brûlures qu'il nous faudra réparer".

"Je veux vous dire mon émotion d'être celui qui peut vous représenter. Je veux aussi vous dire ma fierté d'être le président de la République, de tous les citoyens, égaux en droits et en devoir."

"Merci d’avoir permis que la gauche ait un successeur à François Mitterrand. 31 ans après, 31 ans jour pour jour, ici à la Bastille, merci d'avoir permis que la gauche ait un successeur à François Mitterrand. Merci à tous. Je sais ce qu'est le bonheur de ceux qui ont connu la même émotion qu'il y a 31 ans."

"Nous vivons un bon moment, un grand moment. Nous devons faire de cette victoire, non pas celle du rejet, de la rancune, de la rancune, une belle victoire, qui nous rende heureux, qui nous rende rassemblés."

"Ne vous démobilisez pas, il y a encore beaucoup à faire donc donner une majorité au Président de la République et ensuite prendre votre part autour de la plus belle cause qui soit : celle de la jeunesse de France."

"Je suis le président de toutes les fiertés de France, de la justice en France. Portez loin ce message. Souvenez-vous toute votre vie de ce rassemblement de la Bastille, qui doit donner envie à toute l'Europe."

"Il y a des peuples qui espèrent, regardent vers nous et veulent en terminer avec l’austérité. Vous êtes bien plus qu'un peuple qui veut changer. Vous êtes déjà un mouvement qui se lève partout en Europe et peut être dans le monde pour porter nos valeurs et notre exigence de changement. Merci, merci à tous. Soyez heureux, soyez fiers, soyez généreux, soyez pleinement des citoyens français."

00h05

Cécile Duflot : "Beaucoup de bébés vont naître ce soir et il auront la chance de ne pas avoir connu Nicolas Sarkozy."

23h46

Interview exclusive de François Hollande (enregistrée à l'avance) sur TF1.

"Je suis socialiste et je le resterais, mais je ne serais pas le président d’un parti ou d’une majorité. J’ai suffisamment marqué ma différence avec le président  précédent pour ne pas reproduire les mêmes erreurs.

Je ferais connaître le nom de mon Premier Ministre après la passation de pouvoir par le Conseil Constitutionnel.

Tout a commencé en Corrèze, je suis lié à ce territoire, j’en ai été l’élu très tôt. C’est le respect que je dois à tous ceux qui m’ont accordé leur confiance.  Ce n’est pas un hasard si toutes les décisions importantes je les ai annoncé ici.

J’ai trouvé la France blessée, mais en même temps pleine d’atouts et de forces. J’ai vu des agriculteurs désemparés face à leurs conditions de rémunération. J’ai été interpellé par beaucoup sur les conditions de sécurité.  Voilà la France que j’ai trouvée.

Je me suis posée deux exigences : La France sera-t-elle plus juste en 2017 qu’en 2012 ? Est-ce que les jeunes qui vont voter dimanche auront une vie meilleure dans cinq ans ? Ce sont sur ces critères que je demande â être évalué ou sanctionné s'il le faut."

23h38

François Delapierre : "La campagne a été très violente. Il y a une attente de changement qui s’est déjà exprimée. Après la défaite de Nicolas Sarkozy, la France va réapprendre à respirer."

Xavier Bertrand : "Il y a une double fable dans les propos de François Hollande. La première est : On va changer. Ah oui et comment ? Et la seconde c’est : Demain tout va changer. Ce qui est peu probable."

"Les idées de l’extrême gauche vont prendre le pas dans cette campagne. Nos électeurs doivent rester plus mobilisés que jamais pour contrer ces dangers."

"Sur la question des élections législatives, je demande aux Français qu’il y ait un équilibre, je pense qu’ils y sont attachés. "

Louis Alliot : "c’est l’échec d’une équipe.  De ceux qui sont sur tous les plateaux télés aujourd’hui  et qui continuent dans leurs discours d’exclure une partie de la population.  C’est l’échec d’une écurie gouvernementale."

Valérie Pécresse : "Je suis fière d’avoir servi la France sous le mandat de Nicolas Sarkozy. La gauche ne pourra pas remettre en question toutes les réformes menées par notre gouvernement."

"Durant les législatives, le débat aura enfin lieu sur des questions de fond."

François Barouin : "Je souhaite souligner la notion de respect. Nous acceptons le choix des Français. C’est très difficile de mener une campagne présidentielle avec un chômage qui augmente."

"L’UMP n’est pas née pour contrer le Front National mais pour défendre des valeurs françaises. Il est normal pour nous d’éclairer les Français sur le fait que la réponse socialiste à la crise est la plus mauvaise."

"Nicolas Sarkozy a déclaré qu’il portait toute la responsabilité de cet échec mais nous avons tous et chacun notre part de responsabilité à porter. Nous devons être solidaires."

Vincent Peillon : "La soirée a été d’une grande dignité. Les Français sont à la fois pleins d’attente et incertains lors de cette élection, donc le sentiment de responsabilité s’impose."

Laurent Wauquiez : "Il y a des choses qui n’ont pas réussi, il faut donner un visage neuf à l’UMP. Nous n’avons pas assez défendu les classes moyennes. Nous devons faire la différence entre la solidarité et l’assistanat. Nous n’avons pas assez clairement assumé nos convictions. Un échec n’a de sens que si on en ressort plus fort. "

23h26

Philippe Poutou (NPA) : "Le 'président des riches' est bel et bien battu et nous nous en réjouissons. (...) L'élection de Hollande annonce une politique d'austérité pour les catégories populaires, au nom de la rigueur et de l'équilibre budgétaire. Il est tellement apparu comme garant du système qu'un homme de droite tel que Bayrou ne s'y est pas trompé en votant pour lui."

23h24

La droite devra sortir victorieuse des élections législatives à venir pour "éviter bien des drames au pays", a prévenu Roger Karoutchi. "Après l'étape cruciale des législatives, qui, dans l'unité, doit être victorieuse pour éviter bien des drames au pays, viendra le temps de la reconquête des territoires", a déclaré le sénateur des Hauts-de-Seine et conseiller politique de l'UMP. "Même s'il souhaite transcender son élection, demain, François Hollande devra composer avec une mosaïque de partis et de groupes aux aspirations contradictoires", a estimé l'ancien ministre.

Il a salué en Nicolas Sarkozy un "grand président", "qui a transformé le pays, protégé les Français, incarné avec force et dignité la France en Europe et dans le monde".

23h19

"Quand on a fait des pâtés de sable ensemble, on était loin d'imaginer qu'il serait un jour président de la République" explique l'éditorialiste Hélène Pilichowski, la cousine germaine de François Hollande, sur France 2.

23h15

André Vallini :"François Hollande est d'un caractère facile à vivre, il a beaucoup d'humour. Mais quand il veut quelque chose, que quelque chose ne va pas, il sait le faire savoir. Il a de l'autorité, mais il ne crie jamais. Il ne faut pas croire que ce n'est pas un chef."

23h12

Christine Boutin, Parti chrétien-démocrate : "Le Parti chrétien-démocrate devient aujourd'hui le fer de lance de la résistance. La victoire de François Hollande signe la victoire d'une gauche archaïque sur le plan économique et libertaire sur le plan social." L'ex-ministre du Logement sous Nicolas Sarkozy appelle dans un communiqué à "résister à l'entreprise de sape de notre société que la gauche écolo-socialo-communiste va mener"

23h09

Selon les chiffres du ministère de l'Intérieur, François Hollande obtient 51,56% des suffrages avec 90% des bulletins dépouillés.

A 22h30, le détail des résultats se déclinait comme suit:

Total des suffrages  : 39 520 977
François Hollande   : 32 094 574
Nicolas Sarkozy   : 30 155 392
Abstention : 18,79%

François Hollande : 15 475 962  (51,32%)
Nicolas Sarkozy : 14 679 430  (48,68%)

23h00

Najat Vallaud-Belkacem (PS) : "Ce qui compte, c'est la victoire. Mais il ne faut pas s'étonner d'un score comme celui-là dans un pays qui traverse une crise, dans laquelle les Français doutent des solutions préconisées par tel ou tel parti et où a pu jouer le confort de reconduire quelqu'un qui était déjà aux manettes." "Nous n'avons pas discuté de la composition du gouvernement."

"L'air semble un peu lourd ce soir"dit Guillaume Peltier (UMP) en référence à la chanson de Barbara qui décrivait la victoire de François Mitterrand en 1981 ("l'air est plus léger ce soir").

22h40

Après dépouillement de 80% des bulletins, François Hollande obtient un score de 51,26%.

22h30

Jean-Marc Ayrault a déclaré sur TF1 l’intention du Parti socialiste de "demander un audit à la Cour des Comptes pour avoir un état des lieux clair du pays." 

Quelques minutes plus tard, Cécile Duflot a exprimé le "vrai soulagement à voir Nicolas Sarkozy quitter ses responsabilités. J’ai une pensée particulière pour les électeurs qui attendent de réelles avancées, notamment l’égalité d’union pour les personnes du même sexe."

Pour Jean-François Copé, les militants de droite doivent "se rendre aux urnes pour les législatives afin que la gauche n’ait pas tous les pouvoirs. (…) L’écart est très faible entre les candidats, donc le message de Nicolas Sarkozy s’est bien mieux déployé qu’on ne le croit. C’est pour cela que les français doivent voter aux législatives pour parer des réformes telles que le droit de vote aux étrangers, ou encore le démantèlement du programme nucléaire. Le seul fait qu’il y ai une coalition de gauche avec Jean-Luc Mélenchon et Eva Joly doit inciter les français à empêcher que la gauche ait tous les pouvoirs après les législatives."

22h20

François Bayrou, qui avait annoncer voter à titre personnel pour François Hollande, a déclaré que l'élection du candidat socialiste "traduit, dans un moment de crise profonde, le grand besoin de changement du pays." Il en appelle à une "démarche de réconciliation" de François Hollande. "Un pays en crise ne peut pas résoudre les problèmes qui se posent à lui dans le climat d’affrontement que nous connaissons depuis des années. (...) Il faudra construire dans l’action un esprit d’unité nationale. Si la France s’unit, elle peut faire face. Si elle persiste dans ses divisions, elle échouera."

22h10

La présidente du Medef Laurence Parisot a adressé un télégramme de félicitations au président élu François Hollande, espérant que sous sa présidence la France trouvera le chemin de "l'assainissement de ses finances". "Nous formons des voeux de réussite pour que sous votre impulsion et dans le cadre d'une grande ambition européenne, notre pays trouve résolument le chemin de l'assainissement de ses finances publiques, de la compétitivité de ses entreprises et de l'emploi".

Lors de sa campagne électorale, François Hollande avait refusé de rencontrer Laurence Parisot, qui avait qualifié le travail du président sortant Nicolas Sarkozy d'"extraordinaire".

22h08

Lionel Jospin : "Ce n'est pas une revanche de 2002, c'est un accomplissement. Ce n'est pas une cicatrice qu'on efface, une épreuve qu'on dépasse. Le score de cette élection me fait dire que c'est une élection normale, plus qu'en 81, mais qui se produit dans des circonstances exceptionnelles, bien plus dures qu'en 81."

A propos de François Hollande, un portrait élogieux :"c'est un bon économiste", il est "calme"et "rassembleur". Mais pour lui, "un président de la République qui arrive n'a pas de défaut."

"Non, je ne donnerai pas de conseils à François Hollande et pas en public. S'il me demande quelque chose, il sait que je suis à sa disposition. Ça ne marchera que dans ce sens-là."

22h06

François Hollande est élu président de la République, avec 51,8 à 52% des suffrages, selon les estimations. Sur 27 millions de bulletins dépouillés, le candidat socialiste est en tête, avec 51,10% des voix, selon le ministère de l'Intérieur.

Le président-élu s'est exprimé depuis son fief de Tulle à 21h30. "Trop de fractures, trop de blessures, trop de rupture, trop de coupures ont pu séparer nos concitoyens, c'en est fini!", a-t-il lancé. François Hollande veut être jugé à l'issue de son mandat sur "deux engagements majeurs": la "justice" et la "jeunesse".

Nicolas Sarkozy assume la responsabilité de sa défaite. "Dans cette nouvelle époque, je resterai des vôtres, vous pourrez compter sur moi mais ma place ne pourra plus être la même, mon engagement sera désormais différent", a-t-il dit devant les militants UMP réunis à la Mutualité. Nicolas Sarkozy ne mènera pas la bataille des législatives, a-t-il confié à des proches.

Pour Jean-Luc Mélenchon, "Sarkozy, c'est fini, enfin! Ainsi est réglé le compte du fossoyeur des acquis sociaux et des services publics de notre République". La défaite de Nicolas Sarkozy "est celle de son projet d'extrême-droitisation", a réagi l'ancien candidat du Front de gauche.
Selon Marine Le Pen, "le nouveau président décevra vite". "Dans les prochains mois, nous devrons donc être très actifs [...] Il faut une véritable opposition, pas une opposition qui n'est que le reflet ou la copie d'un pouvoir en place", a déclaré la présidente du Front national.

Plusieurs départements où Nicolas Sarkozy était arrivé en tête en 2007 basculent à gauche. C'est le cas des Ardennes (53,53%), de la Charente-Maritime (51,57%), des Pyrénées-Orientales (50,59%), du Cher (54,04%), de la Haute-Loire (51,38%), du Morbihan (51,73%Sarthe (52,67%), de l'Aisne (52,4%), du Cantal (51,8%), de l'Aveyron (54,42%), du Lot-et-Garonne (51,35%), des Alpes-de-Haute-Provence (51,06%). François Hollande passe également devant Nicolas Sarkozy en Guyane (62,05%).

22h03

Selon les chiffres du ministère de l'Intérieur, François Hollande remporte 51,1% des suffrages sur les 3/4 des bulletins dépouillés.

21h59

Rama Yade ne croit pas que Nicolas Sarkozy va se mettre en retrait de la vie politique : "ça m'étonnerait" rétorque-t-elle à Nathalie Kosciusko-Morizet.

Plus tard, elle juge : "Ce n'est pas un triomphe pour la gauche, ce n'est pas une victoire super massive."

21h57

Le ministre allemand des Affaires étrangères, Guido Westerwelle, a déclaré: "nous allons travailler ensemble à un pacte de croissance pour l'Europe", dimanche, lors d'une courte visite à l'ambassade de France à Berlin après la victoire de François Hollande. "Nous devons maintenant sceller un pacte de croissance pour plus de compétitivité", a-t-il dit. "Nous devons ajouter de nouvelles impulsions de croissances, cela passe par des réformes structurelles", a-t-il ajouté. "Je n'ai aucun doute que nous allons voir réaliser ensemble nos exigences communes."

La chancelière allemande Angela Merkel avait soutenu le président sortant Nicolas Sarkozy, conservateur comme elle, et avait refusé de rencontrer pendant la campagne électorale François Hollande, qui s'oppose au traité de discipline budgétaire négocié au début de cette année entre Européens pour tenter de juguler la crise de l'euro.

21h52

Nicolas Sarkozy aurait déclaré : "Je ne serai plus jamais candidat aux même fonctions."

21h51

Valérie Pécresse :"S'il y a quelque chose que je partage avec François Hollande, c'est bien l'amour de la Corrèze. Sur ce point je ne peux que le féliciter."

21h47

Aurélie Philipetti : "On a l'habitude de vivre dans une Ve République devient monarchique. Il faut considérer que le président de la République doit se mettre au service de ces concitoyens (...), laïciser le rapport au pouvoir, sortir des ors de la République."

"La joie oui. L'euphorie ce serait une attitude qui n'a pas lieu d'être. Nous sommes heureux car notre candidat et son projet a réussi à rassembler la confiance des Français. Il a été convaincre des électeurs bien au-delà des électeurs du PS et de la gauche."

21h37

Un score historique pour le vote blanc. 7% des électeurs ont choisi de se déplacer au bureau de vote, mais sans glisser de bulletin Nicolas Sarkozy ou François Hollande dans l'urne, selon un sondage OpinionWay. Ainsi, deux millions de Français n'auraient reporté leur voix sur aucun des deux candidats qualifiés pour le second tour. C'est la première fois dans l'histoire de la 5e république que le nombre de bulletins blancs et nuls est aussi élevé. Au premier tour, il s'établissait à 1,92%.

En savoir plus

21h25

Le phrases principales du premier discours de François Hollande, à Tulle, en Corrèze, en tant que président de la République.

"Les Français ont choisi le changement, j’adresse un salut à Nicolas Sarkozy. J’exprime ma profonde gratitude à toutes celles qui ont par leur suffrage rendu cette victoire possible.

Beaucoup attendaient ce moment depuis de longues années, d’autres plus jeunes ne l’ont jamais connu. Je suis fier d’avoir été capable de redonner espoir.

J’imagine leur émotion qui doit être celle de la fierté de la responsabilité et de la dignité.Le changement que je vous propose doit  être à la hauteur de la France et il commence maintenant.

Ce soir il n’y a pas deux France qui se font face mais une seule nation en marche vers son destin. Aucun enfant de la République ne sera laissé de côté, discriminé et la promesse de la réussite sera honorée pour chacun. Trop de fractures, ruptures, coupures ont pu séparer nos concitoyens. C’en est fini.

Les défis sont grands : le redressement de notre production, la réduction de nos déficits pour maîtriser la dette, l’égalité entre nos territoires, la priorité éducative, l’école de la République qui sera mon engagement. La réorientation de l’Europe pour l’emploi, la croissance l’avenir.

Aujourd’hui même, je demande à être jugé sur deux engagements majeurs : la justice et la jeunesse. Chacun de mes choix, chacune de mes décisions se fondera sur ces seuls critères. Et quand au terme de mon mandat je regarderais à mon tour ce que j’ai fait pour mon pays je me poserai ces seules questions : Est-ce que j’ai permis l’avancée de mon pays vers l’égalité ? Ai-je aidé la nouvelle génération à prendre sa place ?

Je nous sais capable, nous peuple de France de surmonter les épreuves, de nous redresser, nous l’avons toujours fait au cours de notre Histoire. Les valeurs de la République : la liberté, l’égalité Fraternité, tout cela sont autant de leviers pour me permettre d’accomplir.

Je vais m’efforcer d’accomplir le Rêve Français.

Je mesure que l’Europe nous regarde. Et aujourd’hui que les résultats sont proclamés, je suis sûre qu’ils ont été vu par de nombreux pays européens avec soulagement. L’austérité n’est pas une fatalité.

Tout ce que je ferais sera aussi au nom des valeurs de la République dans le monde.

Le mandat que vous m’avez confié est lourd, grand et beau. J’aime mon pays, j’aime les Français et je veux qu’entre nous il y ait cette relation qui permet tout et qui s’appelle la Confiance.

Je salue les forces politiques et le mouvement que j’ai dirigé. Je suis socialiste. J’ai toujours voulu le rassemblement de la gauche et plus largement le rassemblement de tous les républicains.

Désormais je suis au service de la France et mobilisé dès à présent pour servir le changement.

Je dois servir les causes et les valeurs que j’ai portées durant cette élection.

Merci beaucoup pour votre soutien sur cette place de la République, qu'en tant que Maire j'avais avancé l'aménagement en pensant qu'un jour... oui j'y pensais, merci à tous !"

21h19

D'après un sondage Ipsos, les Français souhaitent que Martine Aubry et Manuel Valls deviennent Premier ministre (26% chacun). Suit Laurent Fabius avec 16%.

21h18

François Fillon : "Le choix du peuple doit être accepté avec respect."

21h17

Martine Aubry : "C'est un grand bonheur, et on est encore un peu tremblant de tout cela.

"Être le premier choix des Français pour devenir Premier ministre, ça me fait plaisir (...) mais je n'ai jamais rien attendu en retour du travail que je fais. Je suis d'abord une militante et mon bonheur est complet."

21h14

Laurent Fabius : "Je pense que c'est un moment de grande émotion démocratique. Les gens qui ont vécu ce moment s'en souviendront toute leur vie."

21h12

Vidéo du discours de Nicolas Sarkozy au palais de la Mutualité:


21h11

Rama Yade : "Demain, je pense qu'au regard des promesses façon 'on rase gratis' de François Hollande, on aura du travail." Elle ne se projette pas encore "dans l'opposition" car il y a encore les législatives.

21h10

Pierre Mauroy a déclaré que "ce moment me rappelle la victoire de 81, on renoue aujourd'hui  avec cette victoire… c'est par conséquent un grand jour, Je m'associe à la joie des militants de tous ceux qui saluent la victoire de François Hollande… il est animé par une grande idée de la République et de la France… une grande idée du respect et donc de la diversité...."Nous avons été dirigés avec trop d'injustice… l'heure est venue de réparer les dégâts…"."J'attendais la victoire, je la souhaitais, je l'espérais… la bataille a été rude et je crois qu'un grand quinquennat commence…"

21h08

Alain Juppé : "J'espère que la gauche résistera à cette poussée d'arrogance."

21h07

Nicolas Sarkozy se rend en voiture au Palais de l'Elysée. La fête prévue à la Concorde est annulée. Dans le même temps, Martine Aubry salue la foule rue de Solférino, aux côtés du premier ministre belge Elio Di Rupo, socialiste lui aussi.

21h05

Yannick Noah :"C'est un moment de joie, une grande émotion. On pense à ceux qui sont tristes. Mais là on va crier notre joie. François Hollande peut être très fier de ce qu'il a fait. En tout cas, on est très fiers de ce qu'il a fait."

Ségolène Royal :"François Hollande est celui qui a gagné les primaires. Le seul fait que les socialistes aient choisi ce mode de désignation l'a légitimé. La tradition politique à gauche, c'est de toujours considérer que la cause que nous défendons est plus forte que nous, c'est ce qui fait notre force."

21h00

Alain Jupé : "Nous ne renonçons pas à nos convictions, malgré cette défaite. Mais nous estimons que le programme des socialistes n’est pas adapté aux défis qu’aura à relever la France."

"La France n’est pas abîmée sur le plan international."

"Je n’ai pas pris de distances pendant la campagne de Nicolas Sarkozy, je me suis senti parfaitement à l’aise avec les valeurs qu’il a défendu."

Nathalie Kosciusko-Morizet : "Nous avons perdu l’élection mais ce n’est pas pour autant le raz-de-marée prévu par les sondages. Dès qu’il y a des discussions d’Etat-Major il y a toujours un risque d’éclatement. Mais nous devons rendre hommage aux militants sur le terrain qui se sont battus aux côté de l’UMP."

"Les valeurs de Nicolas Sarkozy ont été posées dès le début de son mandat : travail, autorité, responsabilités."

"Si François Hollande est élu aujourd’hui c’est parce qu’il y a eu beaucoup de vote blanc. J’appelle à voter pour les candidats de la droite républicaine lors des législatives."

Martine Aubry : "Nous aurions aimé être plus consultés dans les domaines clé. L’opposition sera respectée entendue et attendue sur les grands dossiers."

"Quand on essaye de rassembler les Français on peut faire bouger des montagnes."

"La différence entre François Hollande est NS tout est déjà sur la table, il a expliqué les mesures qu’ils prendraient pour changer rapidement le quotidien des Français (allocations rentrée scolaire, blocage du prix de l’essence, et le pouvoir d’achat)."

Pierre Moscovici : "On vient d’élire un Président de la République. Il faut qu’il ait la majorité pour gouverner le contraire sera aberrant et absurde.  Il y a des changements dans la morale politique, dans l’économie à faire qui sont décisifs."

"Les conditions d’une alternance démocratique apaisée sont réunies."

"Après sa prise de fonction François Hollande sera happé par les rendez-vous internationaux. Il doit se rendre à Berlin, la relation Franco-Allemande doit être préservée, elle est essentielle. Puis viendront le G20 et le G8. Ensuite viendront les mesures sur la politique intérieure."

"Ce n’est pas François Hollande qui mènera la bataille législative, mais les membres du gouvernement."

Marianne de Sarnez : "Je pense que les français ont choisi en toute liberté, ce choix est le leur. Des responsabilités importantes attendent François Hollande."

"Nous sommes au centre, je suis une femme du centre, François Bayrou aussi, nous sommes nombreux à vouloir bâtir un pôle central, un équilibre, un pôle pas forcément d’opposition."

Florian Philippot : "Il y a une crise devant nous, la tâche de François Hollande s’annonce grande. Ce n’est pas un vote d’adhésion mais de sanction. Contre cinq ans de mensonges."

"Il faut une vraie opposition face à François Hollande, pas une opposition divisée comme l’UMP."

Jean-Marc Ayrault : "Je partage la joie de ces millions de Français qui ont voté François Hollande. Ils ont fait le choix d’une République exemplaire."

"Il faudra une majorité parlementaire. Il faut que les Français donnent au nouveau président le Moyen de mettre en œuvre les politiques"

Marine Le Pen: "Nicolas Sarkozy qui a favorisé l’élection de François Hollande. Ils portent la responsabilité de l’échec de leurs camps."

"Ni l’un ni l’autre n’ont le courage et la fermeté de redresser la France. L’espace de liberté c’est le Parlement, avec des députés ni complices ni soumis, capables de s’opposer avec  force contre les politiques ultra-libérales mises en place par le gouvernement socialiste."

Jean-Luc Mélenchon : "La défaite de Nicolas Sarkozy va retentir comme un coup de tonnerre dans toute l’Europe. "

20h59

Marine Le Pen : "Si Nicolas Sarkozy avait eu la moindre chance d'être réélu, des dirigeants de l'UMP ont tué cette chance dans l'oeuf en appelant à voter socialiste en cas de duel PS-FN aux législatives. Tout ça a été entendu par mes électeurs, à qui j'avais laissé la liberté de vote."

"Ce sont eux qui portent la responsabilité de la défaite de Nicolas Sarkozy. Qu'ils se regardent dans la glace, et qu'ils assument leurs responsabilités."

20h55

Jean-Luc Mélenchon : "Sarkozy, c'est fini, enfin! Ainsi est réglé le compte du fossoyeur des acquis sociaux et des services publics de notre République. Sa défaite est celle de son projet d'extrême-droitisation. C'est une très bonne nouvelle pour la France et pour l'Europe" a écrit l'ancien candidat du Front de Gauche dans un communiqué.

20h54

"C'est les 2 millions de bulletins blancs qui font gagner François Hollande" dit Nathalie Kosciusko-Morizet, sur TF1, en attaquant Marine Le Pen.

"Cette défaite est votre faute. C'est le passé. Ce qui m'intéresse, c'est l'avenir. Je ne compte pas sur vous, sur l'UMP, pour redresser la France" dénonce Marine Le Pen, sur TF1.

20h52

Selon le Figaro, le président d'honneur du Front national, Jean-Marie Le Pen, a comparé dimanche soir l'UMP à une "grande société qui fait faillite", peu après l'annonce de la défaite de Nicolas Sarkozy face à François Hollande.

"Il vaut mieux une petite PME qui marche qu'une grande société qui fait faillite. Je dédie ça à M. Sarkozy", qui avait comparé cette semaine le FN à une "PME familiale", a déclaré Jean-Marie Le Pen lorsqu'il a vu s'afficher le visage de François Hollande sur les écrans de télévision au siège du FN à Nanterre.

"Je suis toujours content de la défaite d'un adversaire mais je ne me réjouis pas du succès d'un autre adversaire", a-t-il poursuivi, avant de se laisser aller à ce commentaire lorsqu'il a vu Ségolène Royal à la télévision: "Je trouve qu'il (François Hollande) a eu tort de laisser tomber sa femme, elle est mieux que sa petite amie". Jean-Marie Le Pen a estimé que ce n'était pas la politique de Nicolas Sarkozy qui était rejetée, "puisque c'est exactement la même pour l'un et pour l'autre". "Il y avait un phénomène d'allergie entre lui (Nicolas Sarkozy) et le peuple français. Il était urticant, à plus d'un titre", a estimé Jean-Marie Le Pen.

20h48

Pour Martine Aubry, la victoire de François Hollande à l'élection présidentielle n'est pas seulement la victoire "d'un camp contre l'autre, mais la victoire de la France"

Xavier Bertrand :"Le score de Nicolas Sarkozy montre que les choses ne sont pas aussi simples que ça. Je demande aux Français un vote d'équilibre. On voit bien que ce n'est pas aussi simple de dire que la France est à gauche. Mais les départements, les régions, les grandes villes, l'Elysée... "

20h45

Jean-Pierre Raffarin : "Je pense que, quand Nicolas Sarkozy veut dire qu'il va reprendre sa place au coeur du peuple français, ça veut dire qu'il va prendre de la distance."

20h44

Nadine Morano : "Il faut entamer la bataille des législatives. Je ne voudrais pas que les Français, après, aient un réveil avec la gueule de bois."

20h42

Ségolène Royal : "C'est une victoire claire et nette, surtout quand on se souvient de la dureté de la campagne où la droite avait cherché à faire peur."

20h39

Arnaud Montebourg : "Il y a un acte de volonté, de souveraineté, d'optimisme. C'est le désir de réconciliation nationale qui s'est exprimé."

20h38

Henri Guaino : "Mon état d'esprit est un peu de tristesse, et j'ai un sentiment d'injustice, car Nicolas Sarkozy a accompli un travail extraordinaire face à la crise. Je ne suis pas sûr que tous les Français s'en sont rendus compte.(...) Quand on regarde les résultats, l'écart est très faible entre les deux candidats."

"Nicolas Sarkozy a fait une carrière exceptionnelle."

20h37

Selon le ministère de l'Intérieur, François Hollande est pour l'instant élu avec 50,96% des voix sur 58% des bulletins dépouillés.

20h34

Rachida Dati : "Malgré les outrances, les attaques, Nicolas Sarkozy a été très digne, très émouvant. A aucun moment il s'est défaussé."

20h26

Les phrases principales du discours de Nicolas Sarkozy, battu à l'élection présidentielle

"Le peuple français a fait son choix".

"Je viens d'avoir François Hollande au téléphone. Je veux lui souhaiter bonne chance au milieu des épreuves. Ce sera difficile, mais je souhaite de tout cœur que la France réussisse à traverser les épreuves."

François Hollande est le nouveau  Président de la République et je vous demande  de respecter sa fonction. Donnons le bon exemple.

"Nous devons penser exclusivement à la grandeur de la France c’est notre mission, notre rôle et notre idéal. Je veux remercier les Français de m’avoir élu président.Jamais je n'oublierai l'honneur que j'ai eu de présider la France pendant 5 ans". La foule scande "Merci". Réponse de Sarkozy : "c'est à moi de dire merci."

"J’en ressors avec un amour de la France plus grand encore, avec un attachement des Français plus fort encore. J’ai tout fait pour faire gagner les idées qui nous rassemblent. Je n’ai pas ménagé ma peine, je me suis engagé pleinement et totalement.  Je n’ai pas réussi à convaincre une majorité de Français."

"Ensemble, nous avons fait une campagne inoubliable contre toutes les forces, et Dieu sait qu'elles étaient nombreuses, coalisées contre nous. Mais je n'ai pas réussi à faire gagner les valeurs auxquelles je suis profondément attaché."

"Je porte toute la responsabilité de cette défaite"

"Une autre époque s'ouvre. Dans cette nouvelle époque, je resterai l'un des vôtres. Je partage vos idées, vos convictions, votre idéal. Vous pourrez compter sur moi pour les défendre. Mais ma place ne pourra plus être la même. Après 35 ans de vie politique, après 10 ans que chaque seconde je vis pour les responsabilités gouvernementales au plus haut niveau, après 5 ans à la tête de l'Etat, mon engagement dans la vie de mon pays sera différent. "Je m’apprête à redevenir un Français parmi les Français. Je garde mon amour de la France. Jamais je ne pourrai vous rendre ce que vous m’avez donné"

"Au moment où je m'apprête à redevenir un Français parmi les Français, j'ai l'amour de notre pays inscrit au plus profond de mon coeur. Jamais je ne pourrais vous rendre tout ce que vous m'avez donné."

"Pensez à la France, pensez à l'unité"

"Soyons dignes, soyons patriotes, soyons Français. Soyons exactement le contraire de l'image que certains auraient voulu donner dans un cas inverse. Vous êtes la France éternelle. Je vous aime."

20h21

Jean-Pierre Raffarin: "Je craignais depuis l'été 2010 ce scénario. Je pensais que cette campagne tonique et énergique de Nicolas Sarkozy nous mettrait à l'abri de cette défaite. Je pense qu'il faut rassembler une grande force d'opposition républicaine, unie, rassemblée, mais diverse."

"J'aurais préféré qu'il y ait des centristes auprès du président Sarkozy ce soir" insiste Jean-Pierre Raffarin, qui se projette dans l'après-Sarkozy, où il espère plus de place pour les centristes.

20h18

Selon le ministère de l'Intérieur, François Hollande gagnerait avec 50,83% des voix sur 50% des bulletins dépouillés.

20h17

Nadine Morano : "Quand on regarde ce qui se passe dans l'Union Européenne, tous les exécutifs ont été balayés. Le score de ce soir nous montre que Nicolas Sarkozy a mieux tenu que les autres."

20h16

Les premiers résultats tombent pour les départements et territoires d'Outre-mer.

Guadeloupe : François Hollande 71,93% - Nicolas Sarkozy 28,07%
Martinique : François Hollande 65,48% - Nicolas Sarkozy 31,54%
Guyane : François Hollande 62,05% - Nicolas Sarkozy 37,95%
Polynésie Française : François Hollande 53,26% - Nicolas Sarkozy 46,74%
Saint-Martin : François Hollande 51,50% - Nicolas Sarkozy 48,50%
Nouméa : Nicolas Sarkozy 77,40% - François Hollande 22,60%

20h15

Jean-François Copé : "Nicolas Sarkozy nous a réunis avec beaucoup de gravité. L'heure est à la mobilisation pour les législatives qui arrivent dans un mois. Je veux dire à celles et ceux qui partagent nos convictions qu'il faut se mobiliser, car je crois que ce n'est pas bien de donner tous les pouvoirs à la gauche."

De source UMP, Nicolas Sarkozy aurait dit à ses ténors : "ne vous divisez pas, restez unis". Mais il a expliqué qu'il ne "mènera pas" la bataille des législatives, qu'il considère "gagnable". "Ne vous divisez pas, restez unis. Il faut gagner la bataille des législatives. Elle est gagnable. Le score (de dimanche) est honorable. Je ne mènerai pas cette campagne" aurait-il déclaré en lisant à ces responsables (François Fillon, Alain Juppé, Jean-François Copé, Xavier Bertrand...) la déclaration qu'il allait prononcer dans la soirée à la Mutualité.

20h10

Manuel Valls : "Je suis très ému. Pas seulement parce que François Hollande est élu, que la gauche renoue avec la victoire, mais parce que c'est François Hollande. Je ne l'ai rejoint que depuis quelques mois, mais il correspond à ce que les Français attendaient (...). J'ai la conviction qu'il sera un très grand président de la République."

Valérie Trierweiler: "Vous voyez ce film dans lequel le téléspectateur rentre et devient acteur, c'est un peu la même sensation. (...) Bernadette Chirac disait que Première dame consistait avant tout à se conduire en 'maîtresse de maison de l'Elysée'. Je ne crois pas que ce soit ça qui me convienne, je ne crois pas non plus que cela corresponde à notre époque, à ce qu'attendent les femmes."

Jean-marc Ayrault: "Les Français ont choisi une certaine idée de la République. Une République réconciliée, qui se met au service des Français."

"Il y a une autre élection à venir, les législatives. Ce soir, les Français ont choisi une conception républicaine de la Présidence, mais ils ont choisi un projet. Et pour l'appliquer, il faut qu'il y ait une majorité parlementaire, large."

20h06

Ségolène Royal : "François Hollande a été récompensé pour la cohérence de sa campagne. Les Français peuvent lui faire confiance."

Le porte-parole du PS Benoît Hamon a exprimé son «très grand bonheur» à l'annonce de la victoire de François Hollande, qui «met fin à 17 ans de règne de la droite à l'Élysée».

20h02

Thomas Hollande: "Je suis très ému. J'ai participé à cette campagne comme j'avais participé à celle de ma mère avant. Cette fois, ça se termine victorieusement. Ça va être dur, mais je veux profiter de ce moment."

20h00

François Hollande élu Président de la République avec 51,5/52% des voix.

19h40

A Tulle, François Hollande devrait parler avant 21h. Un pupitre, un fond bleu et deux drapeaux sont installés devant une maison à Colombages où il devrait intervenir dans moins d'une heure.

19h46

L'Elysée se vide peu à peu, les ministres présents (Xavier Bertrand, François Baroin) vont vers les plateaux télé. Nicolas Sarkozy reste avec ses plumes pour peaufiner son discours à la Mutualité, attendu en début de soirée.

19h44

À la sortie du Conseil politique de la campagne de François Hollande, son directeur de la communication Manuel Valls a lancé: «À tout à l'heure à la Bastille». Il n'a pas voulu en dire davantage, rappelant que les résultats officiels seraient annoncés à 20 heures.

La place est désormais presque pleine, à quelques minutes de la divulgation officielle de premières estimations. Les militants et les partisans de François Hollande agitent les drapeaux. Les accès de la Bastille ont été coupés à la circulation. Deux écrans géants ont été disposés pour la retransmission des déclarations.

19h35

Le quotidien belge Le Soir indique via son site Internet et son compte Twitter que l'UMP aurait annulé le rassemblement prévu place de la Concorde ce dimanche soir.

"De notre envoyé spécial à Paris, depuis la salle de la Mutualité (où Sarkozy doit parler): "De source diplomatique, il nous revient que l'UMP a annulé le rassemblement populaire prévu ce soir place de la Concorde""

19h27

L'AFP rapporte que le porte-parole du PS Benoît Hamon considère le résultat de ce dimanche comme "un très grand bonheur". "Ce 6 mai, avec François Hollande, c'est la République qui est de retour. La France a refusé la dérive sarkozyste et a choisi de reprendre son destin en main. C'est la fin de l'arrogance: ce 6 mai est un jour de victoire pour tous les Républicains". L'Etat major du Parti socialiste transmet à des journalistes amis la dépêche AFP qui annonce le résultat.

19h06

Comme lors du premier tour, l'Agence France Presse a rompu l'embargo et révélé avant 20h le nom du vainqueur de l'élection. Pour en savoir plus, vous pouvez vous diriger vers le dispositif mis en place par Atlantico.

18h45

Selon une rumeur qui circule dans les médias, Nicolas Sarkozy devrait annoncer ce soir, en cas de défaite, qu'il continuera sa carrière politique.

18h38

Plusieurs centaines de militants socialistes ont commencé à se rassembler devant le siège du PS, rue de Solférino, aux cris de "on va gagner". Selon Libération, l'ambiance monte également sur la place de la Bastille, fermée à la circulation, où François Hollande s'exprimera en cas de victoire.

17h42

Selon deux instituts de sondage (Ifop-Fiducial et Harris Interactive), le taux de participation à 20h devrait s'établir à 81% environ. Il avait été de 83,97% en 2007.

17h11

Le leader du MoDem François Bayrou, qui avait déclaré vouloir voter pour François Hollande, fera une déclaration ce soir depuis son QG de campagne, a-t-il annoncé.

17h00

Le taux de participation à 17h s'établit à 71,96%, un chiffre en hausse par rapport au premier tour, où il s'établissait à 70,59 %. En 2007, le taux de participation au second tour à 17h était de 75,11%.

16h40

La place de la Bastille est déjà fermée à la circulation, selon une photo publiée par Pierre Haski sur Twitter. L'installation d'une scène vient de débuter. François Hollande s'y exprimera ce soir à 23h, en cas de victoire.

16h25

Selon le site JSSNews, le président Nicolas Sarkozy aurait reçu les premières estimations officielles.

16h20

Bernadette Chirac a voté dimanche en Corrèze. Elle en a profité pour déclarer que, selon elle, Nicolas Sarkozy allait gagner. "C’est son jour, il va gagner. Il a fait une très bonne campagne avec toute son énergie et sa grande intelligence. Il a eu un mandat très difficile avec cette crise effrayante", a déclaré l’ex-première dame.

14h40

À Toulouse et Lille, bastions de la gauche, la participation a baissé de 3% par rapport au premier tour, selon JSSNews.

14h20

François Hollande est arrivé au restaurant "Le Central" à Tulle. Selon BFM TV, le candidat socialiste devrait y déjeuner avec sa plume, Aquilino Morelle.

Nicolas Sarkozy et son épouse, Carla Bruni-Sarkozy, sont au Palais de l'Elysée, indique également BFM TV. 

14h10

L'ancienne candidate socialiste à la  présidentielle, Ségolène Royal, a voté ce dimanche à la mi-journée, dans une  salle municipale du centre-ville de La Rochelle, où elle se présentera en juin aux élections législatives.

14h05

Jean-Marc Ayrault, député-maire socialiste de Nantes et conseiller spécial de François Hollande, a indiqué que si le candidat socialiste était élu, il devrait avoir un échange avec la chancelière allemande Angela Merkel dès dimanche soir.

12h30

23,81%,de participation dans les bureaux parisiens. Le taux de participation enregistré dans les bureaux de vote parisiens pour la fin de matinée est de 23,81 %. Au même moment lors du deuxième tour de l’élection présidentielle de 2007, le taux de participation était de 29,25 %.

12h08

A midi, la participation au second tour de l'élection est de 30,66%, selon le ministère de l'Intérieur. Au 1er tour, dimanche 22 avril, à midi, le taux de participation était de 28,29%. En 2007, au second tour, elle était de 34,11% à midi.

12h00

Nicolas Sarkozy, le président-candidat arrivé second du 1er tour de l'élection présidentielle, a voté ce dimanche à Paris dans une urne installée au lycée Jean-de-la-Fontaine, dans le XVIe arrondissement. Le candidat UMP a accompli son devoir peu après 11h50, accompagné de son épouse, Carla Bruni-Sarkozy, et a pris le temps de saluer les électeurs présents.

11h50

Plusieurs bureaux de vote ont été  vandalisés à Marseille dans la nuit de samedi à dimanche, sans retarder  toutefois leur ouverture pour le second tour de la présidentielle. Deux murs en parpaing ont été dressés devant les entrées d'une école  primaire du quartier de la Blancarde, abritant deux bureaux de vote de la  circonscription de M. Muselier, dans les 4e et 5e arrondissements de Marseille.

A 11H, un employé de la mairie s'employait à effacer les tags inscrits aux  abords: "Je mure utile, ce tombeau sera votre tombeau". Dans sept autres bureaux du secteur ainsi que des 6e et 12e  arrondissements, des serrures ont été goudronnées et des portes siliconées. "Je déplore ce comportement indigne qui me rappelle les tensions que nous  avons connues lors des dernières élections municipales. (...) Le vote est un  droit démocratique qui ne doit souffrir d'aucun empêchement ni d'aucune  pression", a réagi Renaud Muselier.

Bruno Gilles, le maire UMP des 4e et 5e arrondissements, a décidé de porter  plainte, a-t-on appris auprès de la mairie de Marseille, qui se réserve  également le droit de porter plainte après ces actes de vandalisme commis dans  des secteurs "où la droite arrive en tête habituellement". "La régie municipale a pu intervenir rapidement pour rétablir la situation  et permettre aux citoyens de voter. Le scrutin ne sera donc pas impacté,  néanmoins il y a une volonté manifeste de perturber le bon déroulement du  scrutin".

11h40

Le second tour de la présidentielle a commencé samedi dans plusieurs territoires d'outre-mer et pour les Français vivant sur le continent américain ou certains bureaux de votes sont même déjà fermés. Les électeurs se sont généralement déplacés plus nombreux qu'au premier tour, comme le remarque France Tv Info:

En Guadeloupe, le taux de participation a atteint 46,08 % samedi à 17 heures (23h à Paris). C'est trois points de plus qu'au second tour de la présidentielle de 2007 à la même heure (43,23 %) et de 4,1 points par rapport à celui du premier tour du 21 avril (41,98 %).

En Guyane, à 17 heures (22h à Paris) 49,22% des électeurs ont glissé leur bulletin dans l'urne alors qu'au premier tour, le 21 avril 2012, la participation définitive au scrutin a été de 50,95% pour tout le département. En 2007, pour le second tour, la participation à 17h en Guyane avait été de 56,02%.

La participation en Polynésie française s'est élevée samedi à 17h locales (5h à Paris) à 50,5%, en hausse de plus de 10% par rapport au 1er tour (44,96%).

En Nouvelle-Calédonie, le taux de participation était de 56,39% dimanche peu avant 17h. Au premier tour, la participation à la même heure était de 52,04%.

11h30

Le candidat PS à l'Elysée François Hollandea voté à 10h30 dans son fief de Tulle (Corrèze). Auparavant, il parlait avec les Tullistes postés derrière les barrières avant de s'engouffrer dans le bureau de vote : "Comment allez vous M. Hollande?", questionne une électrice. Réponse du candidat : "Comme un dimanche de second tour". Ce soir, une fois les résultats proclamés, il est supposé faire une déclaration depuis la place de la cathédrale, où une estrade a été installée.

Jean-Luc Mélenchon, ex-candidat du Front de gauche, a voté à 10 heures dans une école élémentaire du 10e arrondissement de Paris."Vous connaissez la règle ? Au premier tour on choisit, au deuxième tour, on élimine, je suis allé éliminer!", a dit Jean-Luc Mélenchon aux journalistes à sa sortie du bureau de vote situé dans l'école de la rue Louis-Blanc. Il fera une déclaration depuis son QG de campagne aux Lilas (Seine-Saint-Denis) peu après les premières estimations de 20 heures, avant de se rendre sur les plateaux de TF1 à 21 heures, puis France 2 vers 21h45.

Le président du MoDem, François Bayrou, est du genre matinal : il a glissé son bulletin dans l'urne dès l'ouverture du bureau de vote installé à l'école des Lauriers, à Pau, indiquant qu'il ferait une déclaration dans la soirée.

11h00

Les Français ont commencé à voter dimanche en métropole pour choisir leur président de la République pour cinq ans entre le favori socialiste François Hollande et le président sortant Nicolas Sarkozy.

Les bureaux de vote ont ouvert à 08h00 en métropole et les résultats seront annoncés à partir de 20h00.

Des électeurs d'Outre-mer et expatriés ont voté dès samedi, tels ceux de Saint-Pierre-et-Miquelon, Guadeloupe, Martinique, Guyane, Saint-Barthélemy, Saint-Martin, Polynésie et d'Amériques du Sud et du Nord.

Les bureaux de vote resteront ouverts jusqu'à 18h00 en métropole, voire jusqu'à 20h00 dans des grandes villes.

Le silence est imposé aux candidats et aux instituts de sondages jusqu'à 20h00.

Au total, 46 millions d'électeurs sont invités à voter.

François Hollande est arrivé en tête du premier tour avec 28,63%, devant Nicolas Sarkozy (27,18%), le 22 avril.

Si le candidat socialiste l'emporte, il deviendra le deuxième président de gauche de la Ve République, après François Mitterrand, élu en 1981 et 1988 avec respectivement 51,76% face à Valéry Giscard d'Estaing et 54,01% face à Jacques Chirac.

La gauche est dans l'opposition depuis dix ans et n'a pas remporté d'élection présidentielle depuis 1988.

La proclamation officielle des résultats aura lieu jeudi.

La candidate d'extrême-droite Marine Le Pen, est arrivée troisième au premier tour avec 17,90%, devant le candidat du Front de gauche Jean-Luc Mélenchon (11,10%) et le centriste François Bayrou (9,13%).

Aucun des candidats éliminés n'a appelé à voter pour le président sortant. François Bayrou a indiqué qu'il voterait Hollande à titre personnel sans toutefois donner de consigne de vote, Jean-Luc Mélenchon et les autres candidats de gauche ont appelé à faire battre Nicolas Sarkozy.

Marine Le Pen a dit qu'elle voterait blanc.

Comme au premier tour, François Hollande passe le week-end à Tulle, en Corrèze, dont il préside le Conseil général. Il a voté en fin de matinée, accompagnée par son amie Valérie Trierweiler.

Il doit attendre les résultats sur place en compagnie de ses proches et y faire sa première déclaration. Il reviendra à Paris dans la soirée uniquement en cas de victoire.

François Bayrou a voté à Pau (Pyrénées-Atlantiques) en début de matinée, Jean-Luc Mélenchon à Paris.

Nicolas Sarkozy doit voter à 11h30 dans un lycée du XVIe arrondissement de Paris. Il a remercié samedi ses équipes et des militants à son quartier général de campagne, en compagnie de son épouse Carla Bruni-Sarkozy.

Comme le veut la tradition, la gauche a prévu de faire la fête place de la Bastille si elle gagne, et la droite place de la Concorde.

Sitôt passée l'élection présidentielle s'ouvrira une autre campagne, celle des législatives des 10 et 17 juin.

Les Français sont appelés pour la neuvième fois depuis les débuts de la Ve République, en 1958, à élire leur président au suffrage universel direct. Son mandat a été ramené de sept à cinq ans depuis le référendum de septembre 2000.

Les Français de l'étranger -ils sont 1.075.746 inscrits sur les listes électorales- peuvent voter dans les consulats et les ambassades, au total 780 bureaux à travers le monde.

Pour la première fois, ils pourront élire 11 des 577 députés, les 10 et 17 juin.

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