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Des adhérents de La République en marche contestent devant la justice les nouveaux statuts du parti
©Capture d'écran

Parfum de fronde

Une trentaine de militants LREM évoquent notamment un "manque de démocratie".

Le ciel jusque-là si doré de la République en marche commence à s'assombrir. Une trentaine d'adhérents macronistes vient de saisir la justice pour faire annuler la convocation à l'assemblée générale où doivent être adoptés les nouveaux statuts du parti politique. Ces dizaines de partisans et animateurs de comités locaux ont déposé un recours en référé devant le tribunal de grande instance de Créteil afin d'obtenir l'annulation du scrutin. 

Les 373 000 adhérents que revendique LREM sont en effet invités, depuis dimanche 23 juillet et - jusqu'au 30 juillet -  à se prononcer pour ou contre les projets de statuts du parti. Mais les "marcheurs frondeurs" estiment que La République en marche penche vers les travers des "vieux" partis politiques. Ils dénoncent par exemple l'absence des adhérents dans les élections internes, "la majorité des cadres du mouvement étant désignés ou membres de droit".

"On est heureux qu’Emmanuel Macron soit arrivé à l’Elysée, et maintenant que c’est fait on a En Marche! qui décide de changer de statuts. On s’est retrouvé avec des statuts, en quelque sorte, imposés par le QG. On a essayé de les avertir, de leur dire qu’on aimerait débattre, c’est la démocratie c’est participatif, et on a eu une fin de non-recevoir" a expliqué à BFMTVRémi Bouton, animateur du comité LREM Denfert, dénoncant un "manque de démocratie interne".

C'est par le biais d'un vice de forme que ces militants ont déposé un référé. Ils estiment que les nouveaux statuts ont été soumis au vote sans tenir compte du délai légal prévu par les propres textes du parti. Ils espèrent ainsi obtenir un report en décembre prochain. 

Lu sur BFMTV

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