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Depuis l'assassinat de Samuel Paty, les faits d'apologie du terrorisme et de menaces en forte hausse
©PASCAL GUYOT / AFP

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200 enquêtes ont été ouvertes en une semaine pour apologie du terrorisme, menaces de mort, injures ou provocations à la haine, après la décapitation du professeur d'histoire-géographie à Conflans-Sainte-Honorine.

Près de 200 enquêtes ont été ouvertes au cours de la dernière semaine d'octobre pour apologie du terrorisme, menaces de mort, injures ou provocations à la haine, après l'assassinat du professeur d'histoire-géographie Samuel Paty par un islamiste le 16 octobre à Conflans-Sainte-Honorine (Yvelines), selon un bilan de France Info confirmé par la Chancellerie. Cette dernière précise néanmoins que ce chiffre est "à appréhender avec prudence, dans la mesure où il n'y a pas de point de comparaison nationale".

Le parquet de Paris, qui centralise une grande partie des procédures,  précise qu'environ 70 enquêtes ont été ouvertes notamment pour "apologie du terrorisme" et "menaces de mort ou de violences" depuis la décapitation de Samuel Paty. Le procureur de Paris, Rémy Heitz, explique à l'AFP que "toute plainte ou signalement fait automatiquement l'objet d'une ouverture d'enquête" et que "dès lors qu'il y a une connotation terroriste ou une apologie de terrorisme, les faits sont systématiquement signalés au parquet national antiterroriste". Il explique que les mis en cause ont "des profils variés, des gens radicalisés, mais aussi des personnes qui souffrent de troubles mentaux ou qui envoient un message sans mesurer sa gravité" ainsi que "des jeunes".

Au lendemain de la mort de Samuel Paty, le ministre de la Justice a demandé aux procureurs généraux la plus grande fermeté dans le traitement de ces comportements. Cette semaine, un Algérien de 34 ans a été condamné à six mois de prison ferme et dix ans d'interdiction du territoire français pour avoir "glorifié" cet assassinat. Un autre homme, qui avait menacé de décapitation un professeur d'histoire-géographie de l'Isère a, lui, été condamné à un an de prison ferme.

Le Figaro

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