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Déchéance de nationalité : Nicolas Sarkozy est d'accord mais pose ses conditions
©Reuters

Oui mais...

Le chef des Républicains ne veut notamment pas que la mesure s'applique à tous les Français.

Sa décision était attendue. Nicolas Sarkozy, président du parti Les Républicains, a proposé ce mercredi lors d'un bureau politique de son mouvement de "voter" pour la révision constitutionnelle voulue par François Hollande. Cette réforme inclut notamment la consolidation juridique de l'état d'urgence et la déchéance de nationalité pour les binationaux.

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Toutefois, l'ancien chef de l'Etat pose certaines conditions. Il souhaite notamment l'extension de la déchéance de nationalité aux "délits de terrorisme" et non aux seuls crimes. La déchéance devra être effective dès la condamnation et non à l'issue de la peine, et qu'elle soit toujours accompagnée d'une expulsion du territoire.

"Cela permet de ne pas tomber dans le piège, de ne pas voter en se bouchant le nez mais au contraire en faisant des propositions pour aller plus loin" a--t-il déclaré selon des participants.

En revanche, le chef de l'opposition s'oppose à la déchéance de nationalité pour tous les Français, estimant que cette mesure est susceptible de créer des apatrides. Ses deux principaux rivaux pour la primaire à droite, Alain Juppé et Bruno Le Maire, se sont prononcés dans le même sens au cours de ce bureau politique à huis clos.

Lu sur Le Figaro

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