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Déchéance de nationalité : Manuel Valls tente de rassurer sa gauche mais évite le cas Taubira
©Reuters

Dans la semoule

Invité au JT de TF1, le Premier ministre n'a pas évoqué les propos de la Garde des Sceaux malgré les questions pressantes.

Le Premier ministre Manuel Valls a réalisé un grand exercice de langue de bois, ce mercredi sur TF1. Interrogé au JT de 20h, il a plus ou moins habilement évité les questions sur le couac gouvernemental provoqué par Christiane Taubira sur la déchéance de nationalité. Cette dernière affirmait sur une radio algérienne que cette mesure ne faisait plus partie de la réforme constitutionnelle prévue par le gouvernement. Pourtant, François Hollande l'a bien confirmée ce mercredi. Interrogé sur une éventuelle démission de la ministre de la Justice, Manuel Valls a donc clairement éludé la question. "Je défendrai la réforme constitutionnelle avec Christiane Taubira devant le Parlement" s'est-il contenté de répondre ajoutant qu'il était "normal que chacun s'exprime."

"La déchéance de nationalité est applaudie par l'ensemble des parlementaires" fait-il remarquer." Il y a une question à laquelle il faut répondre. La nation peut-elle retirer sa nationalité à quelqu'un qui s'en prend à son propre pays ? Ça n'est pas possible pour celui qui n'a pas une autre nationalité. Aujourd'hui, un binational naturalisé peut se voir retirer sa nationalité française. Le président a considéré que cela peut concerner ceux qui sont nés français." Surtout, le Premier ministre a tenté de rassurer sa gauche, rappelant que cette mesure ne concernait "que les terroristes" et non tous les binationaux.

La déchéance de nationalité a fait couler beaucoup d'encre à gauche. Dans Libération, à paraître le 24 décembre, l'ancienne ministre Cécile Duflot attaque directement le gouvernement : "A force de vouloir couper l'herbe sous le pied du FN, on risque d'appliquer son programme."

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