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Déchéance de la nationalité : "le président ira jusqu'au bout" affirme le nouveau garde des Sceaux
©Reuters

Unité gouvernementale

Jean-Jacques Urvoas accordait sa première interview au Parisien et a rapidement repris la dialectique du gouvernement sur la sécurité.

Il y a comme un air de déjà-vu. Loin des doutes de Christiane Taubira, Jean-Jacques Urvoas a enfilé le costume de ministre et acquis rapidement la même dialectique sécuritaire que le Premier ministre ou le ministre de l’Intérieur. Ainsi, sur le sujet épineux de la déchéance de nationalité, le nouveau garde des Sceaux, qui défendra aux côtés de Manuel Valls le projet de réforme constitutionnelle se veut ferme : "la déchéance n'est pas un symbole. C'est un principe par lequel le juge va acter une déchirure définitive. N'inversons pas les rôles : ce sont les terroristes, nés en France ou pas, qui ont choisi de ne plus être dans la communauté nationale" affirme-t-il au Parisien. "Elle ne les rejette pas : c'est eux qui, en se vautrant dans l'ignominie, s'excluent. La déchéance est un moyen pour la République de se défendre."

Reste encore à convaincre la gauche, très réticente depuis des semaines à cette mesure. "Je crois qu'une majorité de parlementaires de gauche soutiendra cette loi. Je ferai tout pour et je ne vois pas de raison particulière de s'inquiéter" avance sereinement Jean-Jacques Urvoas. Mais qu’on ne s’y trompe pas : "le président de la République ira jusqu'au bout." Pas de reculade en vue sur le sujet malgré les doutes. L’objectif est donc d’obtenir le consensus de tous. "L'unité nationale est une exigence" explique-t-il. Peut-être la plus complexe des promesses.

Lu sur Le Parisien

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