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Débat de la primaire à droite : Le Foll ne l'a pas trouvé "à la hauteur"
©Capture RTL

Contre-attaque

La gauche a aussi suivi de près les échanges musclés de la soirée.

Comme l'ensemble de la classe politique française, jeudi 3 novembre, Stéphane Le Foll a suivi de près le deuxième débat télévisé entre les sept candidats de la primaire de la droite. Cependant, le porte-parole du gouvernement avoue ce matin sur RTL d'avoir écouté d'une oreille inattentive les échanges musclés de la soirée. Bizarrement, il offre une analyse très riche de ce second débat de la primaire à droite : "Ça a bardé. (...) On a bien compris qu'il y avait quelques petits règlements de compte".

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Même si le débat était particulièrement animé, le ministre a trouvé que ce "n'était pas à la hauteur des enjeux pour un grand pays comme la France", ajoutant "je n'ai pas trouvé que ce débat apportait des solutions aux grandes questions posées". Le ministre de l'Agriculture pronostique un "premier tour avec des écarts pas très grands" et "un second tour sportif".  Toutefois, il n'a pas dit si l'un des candidats s'en est le mieux sorti.

Grand défenseur de François Hollande 

Proche de François Hollande, il semblerait que Le Foll ait été piqué au vif par les attaques des candidats de la droite contre le président de la République qui selon eux, aurait abaissé la fonction présidentielle. "Quand je vois ce qui se passe et que j'entends ce que nous avons entendu depuis des années sur des problèmes de financement, des enquêtes de police... Qui a abaissé la fonction présidentielle ?", s'est-il agacé, visant principalement Nicolas Sarkozy. "S'il y a au moins une chose qui sort du bouquin de Davet et Lhomme ("Un président ne devrait pas dire ça"), c'est qu'il y a à la tête de l’État un homme honnête. Ça change !"

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Paradoxalement, le ministre de l'Agriculture se dit tout de même satisfait des propos de Nicolas Sarkozy sur le dossier de la Syrie. En effet, ce dernier avait expliqué à Bruno Le Maire et Nathalie Kosciusko-Morizet qu'il n'était pas possible d'ignorer des acteurs majeurs de la région comme l'Arabie Saoudite ou l'Iran. "Il a rappelé des choses assez simples qui sont au coeur de la diplomatie française de François Hollande", a souligné Stéphane Le Foll. 

Lu sur RTL

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