Débat de l’entre-deux-tours : Emmanuel Macron accuse Marine Le Pen de « dépendre du pouvoir russe »<!-- --> | Atlantico.fr
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Emmanuel Macron et Marine Le Pen ont participé au débat de l'entre-deux-tours de l'élection présidentielle ce mercredi 20 avril.
Emmanuel Macron et Marine Le Pen ont participé au débat de l'entre-deux-tours de l'élection présidentielle ce mercredi 20 avril.
©Ludovic MARIN / AFP

Banques françaises

Emmanuel Macron a vivement critiqué Marine Le Pen sur les questions internationales lors du débat de mercredi soir, notamment pour son prêt contracté pour sa campagne électorale en 2017.

Marine Le Pen et Emmanuel Macron s'affrontent ce mercredi 20 avril lors du débat d'entre-deux-tours de l'élection présidentielle. La candidate du Rassemblement National  et le président de la République tentent de convaincre les électeurs indécis.

Lorsque le thème des questions internationales a été évoqué, Emmanuel Macron a reproché à Marine Le Pen de « dépendre » du pouvoir russe en raison de son prêt contracté auprès d'une banque russe pour l'élection présidentielle de 2017 :

« Vous dépendez du pouvoir russe et de Monsieur Poutine. Quelques mois après avoir dit cela, vous avez contracté un prêt en 2015 auprès d'une banque russe, proche du pouvoir. Puis vous avez boutiquié ce prêt auprès d'autres acteurs (...) qui se sont impliqués ensuite dans la guerre en Syrie. Vous ne parlez pas à d'autres dirigeants, vous parlez de votre banquier quand vous parlez de la Russie. C'est ça le problème. Dès qu'il y a des positions courageuses et difficiles à prendre, ni vous ni vos représentants ne sont là ».

Marine Le Pen a reproché à Emmanuel Macron de l'avoir empêché - en tant que ministre de l'Economie - de contracter un prêt auprès d'une banque française pour l'élection présidentielle 2017.

Marine Le Pen a assuré qu'elle n'avait pas le choix de contracter un prêt auprès d'une banque russe pour la présidentielle de 2017 :

« C'est parce qu'aucune banque française n'a voulu m'accorder de prêt ».

Marine Le Pen a attaqué son rival sur la « banque française de la démocratie » qui n'a jamais été mise en œuvre par le président sortant. Marine Le Pen s’est confiée sur ce prêt :

« Je ne peux pas vous laisser dire qu’on ne le rembourse pas, nous le remboursons tous les mois, rubis sur ongle (…) Nous sommes un parti pauvre, mais ce n’est pas déshonorant ».

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