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D'ici 2020, 60% des djihadistes revenus de Syrie et condamnés seront libérables
©Capture d'écran / Canal +

Gérer l'après détention

Les djihadistes revenants de Syrie ont été condamnés à 6 ans de prison en moyenne.

Depuis plusieurs années, les autorités françaises ont fait face à un casse-tête : que faire des Français engagés aux côtés de l'Etat islamique, de retour en France ? La réponse a été de les juger. Mais alors que les années passent, une nouvelle question surgit : que faire de ces djihadistes lorsqu'ils sortiront de prison ?

Selon le JDD, ce sujet inquiète les services de renseignement. Et pour cause : 70 à 80 condamnés pour terrorisme sortiront de prison dans les deux ans, indique le journal. Les djihadistes "revenants" ont, ces dernières années, été condamné à une peine moyenne de six ans de prison, le maximum possible étant de dix ans. "Cela veut dire que d'ici 2020, 60 % de ces condamnés seront libérables. Pour le seul mois de novembre, sur 13 individus jugés, sept sont théoriquement libérables d'ici deux ans", prévient Jean-Charles Brisard, président du Centre d'analyse du terrorisme (CAT).

Or, parmi eux, comment savoir qui représentera un danger ou non ?  "On essaie d'anticiper chaque sortie", explique au JDD le ministère de l'Intérieur, qui indqiue qu'une évaluation sera menée pour "lever le doute ou confirmer la dangerosité avant de faire le nécessaire : écoutes, surveillance, fiche S…" En tout état de cause, "tous les détenus radicalisés quittant la détention ont vocation à faire systématiquement l’objet d’une 'note de signalement' diffusée aux services de renseignement partenaires", ajoute le ministère de la Justice.

Au total, les prisons françaises comptent "509 individus condamnés ou prévenus pour des faits de terrorisme et 1.157 radicalisés", indique le journal.

Lu dans le JDD

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