Croissance nulle : "pas étonné", Valls estime toutefois que "le cap doit rester le même"<!-- --> | Atlantico.fr
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Manuel Valls a réagi à la croissance nulle en France au deuxième trimestre
Manuel Valls a réagi à la croissance nulle en France au deuxième trimestre
©Reuters

Pas de changement en vue donc

L'Insee a dévoilé ce jeudi 14 août une croissance nulle pour la France pour le second trimestre, soit une stagnation du PIB brut en volume.

Les réactions politiques se multiplient à l'annonce d'une croissance nulle en France au deuxième trimestre. Ainsi, ce vendredi, en marge des commémorations du 70ème anniversaire du Débarquement de Provence, François Hollande avait déclaré que "la France entendait rester la cinquième puissance économique du monde". Comment ? "Par les réformes engagées par le gouvernement". Une ligne de conduite suivie par son Premier ministre Manuel Valls. En effet, le chef du gouvernement a été interrogé par France 2 ce vendredi sur les chiffres de la croissance. 

Et Manuel Valls n'y est pas allé par quatre chemins. "Je dois la vérité aux Français : la situation est difficile" a-t-il affirmé. Evoquant "un ralentissement de la croissance", le Premier ministre est donc resté dans les pas du président en estimant que "le cap doit rester le même". "Il ne s'agit pas de zigzaguer, il s'agit d'avoir du sang-froid, de tenir bon, et de mettre en œuvre une politique qui doit créer de la richesse et de l'emploi", a insisté Manuel Valls. "L'effort que les Français font produira des effets. Il faut poursuivre sur notre voie", a-t-il conclu.

Auparavant, aux caméras de BFM TV, le résidant de Matignon avait avoué "ne pas être étonné" des chiffres annoncés jeudi par l'Insee. "Le 1er août, j'avais moi-même dit que nous allions avoir une rentrée difficile" a-t-il déclaré. Et de répéter comme un credo : "Moi, je veux dire la vérité aux Français. Il ne s'agit pas de leur cacher cette vérité : il y a aujourd'hui une croissance beaucoup trop faible en Europe. Et pour cela il faut des initiatives, les réformes bien sûr, nécessaires pour notre pays, mais aussi des initiatives en faveur de l'investissement au niveau européen. Nous aurons l'occasion d'en reparler". Et il sera attendu au tournant. 

lu sur FranceTv Info

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