Souhait présidentiel
Crise en Guyane : François Hollande appelle à la fin des blocages
"Les enfants ont besoin de retourner à l'école, les entreprises doivent reprendre leurs activité" a affirmé le chef de l'Etat.
"L'économie guyanaise ne doit pas être fragilisée plus longtemps." Dans un courrier. François Hollande a appelé à la fin des blocages dans ce territoire, se disant prêt à recevoir "à tout moment à Paris" les parlementaires guyanais pour "construire l'avenir de la Guyane". Le président de la République déclare ne pas fermer la porte aux mesures exigées par le collectif qui pilote le mouvement social en Guyane, mais estiment qu'elles méritent "un examen approfondi". Et qu'en attendant, la paralysie doit cesser.
"Je demande à tous ceux dont la mobilisation a permis d'obtenir des avancées significatives pour la Guyane de permettre désormais à tous de reprendre leurs activités et à se mettre au travail pour construire ensemble et dans la sérénité, l'avenir de la Guyane. Les enfants ont besoin de retourner à l'école, les entreprises doivent reprendre leurs activités, les salariés, eux aussi ne peuvent continuer à perdre leur rémunération", a affirmé le chef de l'Etat, en réponse à un courrier commun des deux députés et des deux sénateurs de Guyane, qui ont jugé le plan d'urgence "insuffisant".
Le mouvement de grogne sociale, débuté il y a trois semaines, s'éternise. Alors que le Conseil des ministres s'est mis d'accord sur une aide d'urgence de plus d'un milliard d'euros à destination du territoire, le collectif Pou La Gwiyann dékolé réclame, de son côté, 2,1 milliards d'euros.
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