Crise en Grèce : les banques du pays resteront fermées jusqu'au 6 juillet prochain <!-- --> | Atlantico.fr
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Alexis Tsipras, leader de Syriza
Alexis Tsipras, leader de Syriza
©Reuters

Au fond du trou

Pour éviter la fuite des capitaux, les établissements bancaires devront attendre la fin du référendum annoncé par le Premier ministre grec.

Opération verrouillage. Alors que la Grèce traverse le moment le plus critique de sa crise, le Premier ministre Alexis Tsipras a annoncé la fermeture forcée des banques grecques jusqu'au 6 juillet prochain pour éviter que tout l'argent du pays ne finisse par disparaître avant le référendum, qui se déroulera le 5 juillet. En pratique, les retraits aux guichets automatiques seront limités à 60 euros par jour.

Selon le gouvernement de Syriza, cette mesure tend à "protéger le système financier grec et l'économie grecque en raison du manque de liquidité entraîné par la décision de l'Eurogroupe du 27 juin de refuser l'extension de l'accord de prêt à la Grèce." En revanche, cette mesure de restriction ne concerne pas les étrangers qui tirent de l'argent avec leurs propres cartes.

Il est désormais difficile de prévoir ce qu'il va arriver. Le gouvernement se lance dans un référendum pour déterminer si la Grèce doit accepter ou non les propositions des créanciers tout en se prononçant clairement pour un rejet. Un "non" qui pourrait bien signifier la fin de la Grèce dans la zone euro. Les bourses, qui ouvrent en baisse, retiennent leur souffle.

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Lu sur Le Monde

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