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Crise et emploi :
vive la flexibilité ?
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Amortissement

Les entreprises ont joué sur les effectifs et le temps de travail pour résister à la crise en 2008 et 2009.

La crise a eu de très graves conséquences sur le marché du travail en France, mais cela aurait pu être pire. C'est la conclusion qui ressort du dernier rapport "Emploi et salaires" de l'Insee. 

399 000 emplois ont été détruits en France entre 2008 et 2009. Ces chiffres sont vertigineux mais, compte tenu de la gravité de la récession, ils auraient pu être pires. Il s'avère que les entreprises ont préservé leurs effectifs en tentant de jouer sur la flexibilité. A ce jeu, les grands perdants sont les intérimaires, qui ont représenté 90 % des suppressions d'emplois en 2008.

Les entreprises ont aussi utilisé la variable du temps de travail, quitte à réduire le nombre d'heures travaillées, afin de ne pas se séparer de leurs salariés. Mi-temps et chômage partiel sont en plein développement, une évolution plus souvent subie que voulue par les employés. 

A noter également que le salaire horaire n'a augmenté que de 0,4 % en France en 2009, contre 2 % en Allemagne ou 4 % en Espagne.

Lu sur Reuters

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