Crise des migrants : le Premier ministre australien appelle les européens à suivre son exemple <!-- --> | Atlantico.fr
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L'Australie a recours à l’armée pour bloquer le passage des bateaux de migrants provenant majoritairement d'Indonésie.
L'Australie a recours à l’armée pour bloquer le passage des bateaux de migrants provenant majoritairement d'Indonésie.
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À contre courant

Le conservateur Tony Abbott vante sa politique migratoire de fermeté et appelle les européens à réellement lutter contre les réseaux de passeurs afin d'éviter des drames humains.

La crise des migrants continue de faire réagir les dirigeants du monde entier. Ce vendredi, le Premier ministre australien Tony Abbott a tenu à réagir à la photographie du jeune enfant syrien mort sur une plage turque : "C'est une photographie absolument déchirante que pas un seul parent ne peut voir sans se sentir dévasté; Je sais qu'il y a de l'intérêt pourla politique mise en place par l'Australie parce que si on met fin à l'activitédes trafiquants, alors forcément il n'y a plus de décès en mer. La chose la plus humaine à faire à moyen et long terme c'est d'anéantir ce trafic malfaisant". 

Le gouvernement conservateur australien au pouvoir depuis 2013 mène une politique restrictive sur la question migratoire en refoulant systématiquement les bateaux de migrants arrivant dans ses eaux territoriales. Le Premier ministre considère que sa ligne de fermeté est la plus juste et conseille ainsi aux européens de traiter le fléau des réseaux de passeurs. L'Australie a recours à l’armée pour bloquer le passage des bateaux de migrants provenant majoritairement d'Indonésie. Les réfugiés atteignant l'Australie sont quant à eux placés dans des camps de rétention sur l'île de Manus en Papouasie-Nouvelle Guinée (archipel au Nord-est de l'Australie) ou dans l'île de Nauru au cœur du Pacifique.

Du fait de cette politique de fermeté, les migrants illégaux décident la plupart du temps de ne pas rester dans les camps de fortune et préfèrent retourner dans leur pays d'origine. Angela Merkel et Francois Hollande ont adopté une position commune dans une lettre en appelant les Etats européens à accueillir les réfugiés. Toutefois, des voix s'élèvent déjà en Europe pour critiquer cette position, comme celle de Nigel Farage, chef du parti souverainiste anglais UKIP, qui qualifie la position de Merkel et Hollande de "dangereuse". 

Lu sur Ouest-france.fr

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