Crise des migrants : l’UE "salue chaleureusement" les propositions turques et se donne 10 jours pour un accord<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
International
Crise des migrants : l’UE "salue chaleureusement" les propositions turques et se donne 10 jours pour un accord
©REUTERS / Yves Herman

Négociations

Ankara propose de reprendre tous les migrants arrivés en Europe via son territoire en échange notamment d'une aide financière accrue.

10 jours pour donner un avis. Lundi soir, les chefs d'État et de gouvernement de l'Union européenne ont "salué chaleureusement" l'offre de la Turquie, qui propose de reprendre tous les migrants "économiques" ainsi que les réfugiés syriens. L’UE a donné son accord de principe aux demandes turques. Les 28 se sont donnés 10 jours pour finaliser un nouvel accord. Lors d’une conférence de presse, le Premier ministre turc Ahmet Davutoglu a déclaré qu’avec "cette offre susceptible de changer la donne, notre objectif est de décourager les migrations illégales, de lutter contre les passeurs, d'aider les gens qui veulent venir en Europe en encourageant la migration légale d'une manière disciplinée et régulière".

François Hollande a évoqué une solution "à la fois est efficace et humaine parce qu'elle n'empêchera pas la réinstallation de réfugiés". Pour Donald Tusk, président du Conseil européen, la mise en œuvre de ce plan permettra dissuader les migrants économiques. "La vague d'émigration clandestine vers l'Europe est terminée", a assuré celui qui avait demandé aux personnes cherchant à rejoindre l’Europe pour des raisons économiques de "ne pas venir".

Mais la Turquie n’agira pas gratuitement. Ankara demande en effet à ce que les Européens s'engagent à reprendre, par des voies légales et sûres, le même nombre de réfugiés syriens directement depuis le sol turc. Par ailleurs, le pays réclame 6 milliards d’euros, au lieu des 3 milliards initialement prévus, tout comme la levée de l'obligation de visa pour les citoyens turcs et l'accélération des négociations d'adhésion.

>>>>> A LIRE AUSSI : Sommet sur les migrants : et au fait, si la Turquie avait été dans l’Europe, il se serait passé quoi ?

Lu sur La Croix

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !