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Cris de poule à l'Assemblée nationale : une nouvelle journée mouvementée ce mercredi
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Empoignades

Alors que les femmes ont boycotté le début de la séance, les députés de droite ont ensuite quitté l'hémicycle.

Les députées se révoltent. Mardi soir, Philippe Le Ray (UMP) s'amusait à caqueter durant l'intervention de Véronique Massonneau (EELV). Une "plaisanterie" qui n'a pas été du goût de la principale intéressée, qui a stoppé sa question, pour demander que les cris cessent. "Oh ça suffit là... Mais qui c’est qui fait ça ? Arrêtez, quoi ! Je suis pas une poule hein, c’est bon !", s'était-elle exclamée. L'histoire n'en est pas restée là, les femmes socialistes et écolos du palais Bourbon ayant décidé de boycotter le début de la séance de mercredi.

Après avoir tenu un point presse pour dénoncer le machisme ambiant de l'Assemblée nationale - Cécile Duflot en avait elle-même été victime il y a de cela plusieurs mois -, les femmes sont entrées en bloc dans l'hémicycle sous les applaudissements d'une partie de leurs confrères. Prenant la parole, Noël Mamère a alors fait part de son "indignation", accusant l’UMP de n’être "pas digne de la représentation nationale".

Une situation qui a provoqué l'ire des principaux intéressés, qui ont décidé de quitter précipitamment la séance. "Il y a eu un incident regrettable cette nuit. Les quolibets, c’est regrettable. Simplement, ce n’est pas pire que le bras d’honneur de Noël Mamère. [...] Vous tombez dans l’indignité et la mascarade !", s'est offusqué Christian Jacob, en référence au geste déplacé dont s'était rendu coupable le maire de Bègles après une intervention de François Sauvadet (NC).

Un conseil de discipline s'est par ailleurs réuni pour statuer sur le cas de Philippe Le Ray. A l’issue de cette conférence, le député UMP a été sanctionné par un rappel à l’ordre avec inscription au procès-verbal.L'élu risquait jusqu'à une exclusion temporaire voire une retenue sur salaire.

Lu sur Rue89

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