Covid-19 : la psychiatre et ancienne députée Martine Wonner est suspendue un an par l'Ordre des médecins<!-- --> | Atlantico.fr
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Martine Wonner lors d'une séance de questions au gouvernement à l'Assemblée nationale.
Martine Wonner lors d'une séance de questions au gouvernement à l'Assemblée nationale.
©STEPHANE DE SAKUTIN / AFP

Sanction

Martine Wonner s'était opposée au pass sanitaire et avait fait la promotion de l'ivermectine et de l'hydroxychloroquine sur son compte Twitter, lors de la crise sanitaire.

Martine Wonner, psychiatre et ancienne députée du Bas-Rhin, a été suspendue ce vendredi pour un an par la chambre disciplinaire du Conseil de l'ordre des médecins du Grand Est, à Nancy, après deux plaintes concernant ses propos controversés sur les masques et les vaccins lors de la pandémie de Covid-19.

« Cette décision est totalement scandaleuse. Je suis extrêmement et profondément inquiète quant à la liberté d'opinion et la liberté d'expression dans notre pays », a-t-elle réagi auprès de l'AFP.

Martine Wonner a annoncé son intention de faire appel :

« Je savais que ce serait une décision politique. La justice ordinale avait-elle légitimité à me convoquer? Toute la question est là. En tout cas, ça me donne toute l'énergie nécessaire pour continuer à me battre sur le plan politique ».

L'ancienne députée, élue sous la bannière LREM en 2017 avant d'être exclue du groupe parlementaire en 2020, avait été convoquée début novembre par l'instance après deux plaintes déposées en 2021 par l'association « No FakeMed », qui a pour but « la promotion de la médecine fondée sur les preuves scientifiques », et par le Conseil national de l'ordre des médecins.

En appel, c'est à la chambre disciplinaire nationale qu'il revient de statuer.

Lors de l'audience, les plaignants avaient affirmé que Martine Wonner avait fait la promotion « d'informations erronées » et avait diffusé des « protocoles de soins » contre le Covid « sans fondement scientifique », notamment l'ivermectine ou l'hydroxychloroquine, sur son compte Twitter. Les plaignants avaient soutenu que l'immunité parlementaire ne s'appliquait pas pour les propos tenus par Martine Wonner en dehors de l'hémicycle car elle « utilisait sa qualité de médecin pour exprimer ses opinions », notamment lorsqu'elle se rendait à des rassemblements dénonçant le port du masque, ou qu'elle soutenait que les tests PCR donnaient de faux résultats. 

La défense avait au contraire soutenu que Martine Wonner s'exprimait bien comme députée et non comme médecin car, bien qu'encore inscrite au conseil départemental de l'ordre des médecins du Bas-Rhin, elle n'exerçait plus son activité médicale depuis son élection en 2017.

Le Figaro

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