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Covid-19 : les hôpitaux privés bien moins sollicités que les hôpitaux publics
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Coronavirus

On observe une montée en puissance plus lente des hôpitaux privés dans la réponse à l'épidémie de Covid-19. Une situation provenant des spécificités du privé, peu rompu à la gestion des crises sanitaires mais aussi d'une certaine carence dans la communication avec la sphère publique.

Si les cliniques privées commencent à accueillir de plus en plus intensivement les malades du Covid, notamment dans les régions les plus touchées, il n'en a pas été de même ces dernières semaines. Un état de fait ayant mené à des situations incongrues. Comme dans le grand-Est où, malgré des lits disponibles dans des hôpitaux privés, certains malades ont été transférés vers Marseille, Bordeaux et même la Suisse et l'Allemagne.

Une situation qui s'explique par le fait que les Agences Régionales de Santé (ARS) privilégient toujours les hôpitaux publics qui, eux, disposent d'un service d'urgence et d'un siège du SAMU. De facto, les hôpitaux publics sont mieux armés pour la gestion des crises sanitaires, ce qui explique qu'ils soient toujours placés en premier rideau.  On constate, en revanche, un manque patent de coordination entre sphères civiles et privées qui communiquent en définitive très peu sur le terrain, comme le rappel Lamine Gharbi de la FHP. Même si, a contrario, les professionnels de santé du public reprochent parfois la mauvaise volonté de la sphère privée.

Au demeurant, ce sont près de 4000 lits qui ont été récemment mis à disposition par la sphère médicale privée, qui a en outre déprogrammée 100 000 interventions chirurgicales non urgentes. Il y a quelques semaines, la France n'avait pour répondre à la crise que 5000 lits de réanimation. Des capacités en pleine montée en puissance et qui devraient atteindre 20 000 places (publique et privé) selon le ministre de la Santé, Olivier Véran.





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