Covid-19 : Tedros Adhanom Ghebreyesus, le directeur général de l'OMS, appelle à renoncer à vacciner les enfants pour donner les doses aux pays défavorisés<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
Santé
Le directeur général de l'OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, lors d'une conférence de presse.
Le directeur général de l'OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, lors d'une conférence de presse.
©Fabrice COFFRINI / POOL / AFP

Nationalisme vaccinal

Le patron de l’OMS a lancé un appel ce 14 mai pour libérer des doses dans le cadre du dispositif Covax. Selon Tedros Adhanom Ghebreyesus, la deuxième année de la pandémie est en voie d'être « beaucoup plus mortelle » que la première.

Tedros Adhanom Ghebreyesus, le directeur général de l'OMS, a appelé, ce vendredi 14 mai, les pays à renoncer à vacciner les enfants et les adolescents contre la Covid-19. Il souhaite que ces doses pour les plus jeunes soient conservées et puissent être libérées et attribuées au système Covax destiné aux pays défavorisés qui n’ont pas un bon accès aux vaccins.

Tedros Adhanom Ghebreyesus a souligné qu'au regard de la progression du Sars-CoV-2, la deuxième année de la pandémie serait « beaucoup plus mortelle » que la première. Il s’est exprimé lors d'un point de presse :

« Je comprends pourquoi certains pays veulent vacciner leurs enfants et leurs adolescents, mais je vous demande de penser à y renoncer et donner plutôt les vaccins à Covax »

Ce système international a été mis en place afin de garantir un accès équitable aux vaccins à l’échelle internationale et pour les pays les plus défavorisés.

Depuis des mois, l’OMS tente d’alerter et dénonce le nationalisme vaccinal.

Le système Covax a été privé d'une importante proportion de vaccins qu'il pensait pouvoir distribuer au second trimestre de cette année car l'Inde, là où l'essentiel des doses pour le dispositif Covax sont fabriquées, a interdit leur exportation pour lutter contre de la pandémie au sein de son territoire. Face à cette attitude de l’Inde, l'OMS a donc appelé des pays à faire don des doses dont ils disposaient. La France a notamment permis de distribuer 500.000 doses de vaccin AstraZeneca par le biais de Covax.

Le Figaro

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !