Convention démocrate : Sanders toujours soutenu le jour de l'intronisation de la candidate Clinton<!-- --> | Atlantico.fr
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Des partisans du sénateur américain Bernie Sanders portent une effigie à son image la veille de la Convention nationale démocrate à Philadelphie (États-Unis) le 24 Juillet 2016.
Des partisans du sénateur américain Bernie Sanders portent une effigie à son image la veille de la Convention nationale démocrate à Philadelphie (États-Unis) le 24 Juillet 2016.
©REUTERS/Adrees Latif

Dire Straits

Hillary Clinton dans la tourmente ce lundi. Beaucoup de chemin reste à parcourir dans le cœur d'une bonne partie des électeurs démocrates, toujours acquis à Bernie Sanders, sur fond de démission de la présidente du Comité national démocrate.

Alors que Donald Trump vient d'être reconnu candidat officiel républicain à la présidentielle américaine de 2016 par son parti le 19 juillet dernier, et qu'il a tenu son premier discours en tant que tel lors de sa Convention nationale le 22 juillet, c'est au tour d'Hillary Clinton d'être intronisée officiellement comme représentante attitrée des démocrates dans la course à la Maison blanche ce lundi, à l'occasion de la Convention démocrate.

Et le parcours risque d'être encore long et sinueux jusqu'à l'échéance électorale en novembre prochain pour l'épouse de l'ancien Président Bill Clinton, aussi marquée par l'impopularité que son adversaire républicain, à quelques mois du scrutin présidentiel.

A la Convention nationale des démocrates qui se tient ce 25 juillet à Philadelphie (Pennsylvanie), les soutiens du candidat écarté Bernie Sanders font encore entendre leur voix :

"Voter pour le moindre mal n’est pas une solution, je ne vote pas pour un mal", déclare Joscinta Mack, une militante de Bernie Sanders, dans les colonnes du journal Le Monde, à propos d'Hillary Clinton. Le ton est donné, et appuyé par la pancarte "Never Hillary" ("jamais Hillary") qu'elle tient en main.

Ce qu'elle reproche à l'ancienne chef du Département d'État aux Affaires étrangères ? "Hillary est corrompue, liée à l’establishment, elle a menti et n’a aucune prise avec le monde réel qui nous entoure. C’est une néoconservatrice, pire une pragmatique."

Récemment rapprochée de M. Sanders, Hillary Clinton doit faire feu tous azimuts dans les cent jours qui lui restent avant de conquérir le vote des "sandernistas", quitte à se contredire elle-même. Certains militants lui réclament en effet de "changer de cap", ce qu'elle a commencé  faire, ce prononçant désormais contre le Partenariat Trans-Pacifique (TPP) de libre-échange entre l'Amérique du nord et l'Asie-Pacifique. Un projet qu'elle avait pourtant soutenu lors de son mandat au sein de l'État.

"On verra bien comment Hillary réagira en août lorsqu’il s’agira de remplacer la présidente du DNC (le Comité national démocrate, ndlr), Debbie Wasserman Schultz", a déclaré Chris Fury, délégué démocrate de Virginie.

Mme Wasserman Schultz vient en effet d'annoncer sa démission ce dimanche du "DNC", l'organisme politique américain chargé de diriger le Parti démocrate au niveau national.

Hillary Clinton a tout de même avancé. La future candidate a présenté ce samedi son colistier, Tim Kaine, sénateur de Virginie, 58 ans, catholique. Il est prévu au poste de vice-président des États-Unis si elle remporte l'élection. Exit Bernie Sanders.

Pourtant, les pro-Sanders la soutiendront quand même, si l'on en croit les sondages : selon une étude du Pew Research Center 85 % des électeurs démocrates voteraient Clinton face à Trump. Seuls 47% d’entre eux considèrent toutefois qu’elle est plus honnête que l'homme d'affaire candidat à l'élection présidentielle.

Lire aussi : Convention démocrate : tout ce qu'Hillary Clinton ne comprend pas de notre monde

Lu sur Le Monde

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