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Controverses autour de la candidature de Didier Le Bret (PS) aux législatives
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Parachutage

Certains militants de la 9ème circonscription des Français de l'étranger voient d'un mauvais oeil l'ancien coordinateur national du renseignement, et actuel compagnon de Mazarine Pingeot, son soutien par l'Élysée et son parachutage.

Didier Le Bret, diplomate de carrière, ancien coordinateur national du renseignement, donc un des proches conseillers du président de la République en matière de renseignement et de terrorisme, et compagnon de Mazarine Pingeot, veut être député. Un projet dans lequel il est soutenu par le chef de l'État et les organes du PS ; une circonscription lui a donc été trouvée : la 9ème circonscription des Français de l'étranger. 

Mais, comme souvent dans le cas d'un parachutage, l'opération ne se fait pas sans grognements, notamment des militants locaux du PS. D'abord, celui-ci ne pourrait peut-être pas être désigné : en effet, les statuts du PS prévoient qu'il faut trois années d'ancienneté en tant que militant pour candidater, ce que Didier Le Bret n'a pas. Il pourrait avoir une dérogation grâce à un vote du Bureau national du PS, mais dans celui-ci siègent de nombreux frondeurs. 

Les militants critiquent également le fait qu'il ait été accueilli dans la résidence officielle de l'ambassadeur de France au Sénégal lorsqu'il est venu faire campagne à Dakar. M. Le Bret a déjà dû démissionner de son poste car la droite s'indignait de son intention de rester en poste et faire campagne en même temps. Certains lui reporchent de faire campagne aux frais de l'Élysée. 

"On essaie de me faire passer pour un enfant gâté de la politique. Je ne dois rien à personne, je suis issu d'un milieu modeste et j'ai passé des concours difficiles... Contrairement aux politiciens professionnels, je ne joue pas ma peau sur cette élection. J'ai le soutien du président de la République et du Parti socialiste", explique l'intéressé. 

Lu sur Le Point

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