Conseils départementaux : ce qu'il faut retenir des élections de présidents<!-- --> | Atlantico.fr
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Martine Vassal, élue dans les Bouches-du-Rhône.
Martine Vassal, élue dans les Bouches-du-Rhône.
©Flickr / Philippe Marc

Bilan

Alors que la nouvelle règle de scrutin devait permettre la parité parfaite, seules huit femmes ont été élues à la tête d'un département.

Jeudi était synonyme de troisième tour électoral dans les départements. Après le vote des électeurs le 22 et 29 mars, cette ultime étape a vu les conseils départementaux élire leur président pour les six prochaines années. Si dans la plupart des départements, les jeux semblaient être faits, certaines élections étaient considérées comme sensibles. Tour d'horizon.

Le gouvernement avait fait de la parité son cheval de bataille. En changeant le mode de scrutin, fini le choix d'une personnalité par canton, c'était désormais un binôme composé d'un homme et d'une femme qui se présentait. Si les électeurs ont respecté le jeu, au final, peu de femmes ont accédé à la fonction suprême dans les départements. Sur les 101 conseils, seuls huit seront présidés par une femme. C'est notamment le cas de l'UMP Martine Vassal qui a renversé l'indéboulonnable Jean-Noël Guérini, président socialiste depuis 17 ans du conseil général des Bouches-du-Rhône.

Autre sortie remarquée celle de Jean-Michel Baylet. Celui qui avait renoncé à briguer sa réélection dans le Tarn-et-Garonne a décidé de soutenir la PRG Marie-Claude Nègre. Mais finalement, c'est le candidat soutenu par la droite, Christian Astruc, qui a été élu. L'UMP George Tron avait lui aussi annoncé, peu avant le scrutin, de retirer sa candidature dissidente à droite en Essonne, permettant ainsi à l'autre UMP, François Durovray de devenir président du conseil départemental.

Du côté des socialistes, la Lozère, le seul département qui a basculé de droite à gauche, a vu la PS Sophie Pantel être élue. Dans le département du Gard, le socialiste Denis Bouad a été élu président du conseil départemental au bénéfice du retrait du candidat UMP, évitant le risque d'un arbitrage par le FN. La gauche conserve également le Pas-de-Calais avec l'élection de Michel Dagbert grâce au soutien des communistes.

Mais tout n'est pas toujours question de partis puisque l'UMP Maurice Chabert a été élu dans le Vaucluse au bénéfice de l'âge. Les conseillers du Front National ayant refusé de jouer le rôle d'arbitre, les deux candidats de la droite et de la gauche étant à égalité, c'est le doyen de 71 ans qui a remporté l'élection. Enfin, le plus jeune président d'un conseil départemental est âgé de seulement 29 ans. Il s'agit de Sébastien Lecornu, dans l'Eure, protégé de Bruno Le Maire.

Lu sur Le Parisien

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