Conseil national de l’UMP : le parti propose des mesures d’urgence pour "redresser la France"<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
France
Le conseil national de l'UMP a lieu ce samedi
Le conseil national de l'UMP a lieu ce samedi
©Reuters

Rassemblement

A deux mois des élections municipales, les dirigeants de l'UMP se réunissent samedi pour démontrer leur unité.

Les élections municipales ne sont que dans deux mois mais tous les partis s’affairent. Et l’UMP ne fait pas exception. En effet, ce samedi, le principal parti d’opposition réunit son conseil national. Objectifs avoués : proposer ses mesures d’urgence afin de "redresser la France", ratifier ses candidats aux municipales et aux européennes et instituer une haute autorité chargée de veiller au bon fonctionnement de la primaire pré-présidentielle. Ainsi, cette réunion, une première depuis la campagne présidentielle de 2012, devait valider le projet d'alternance du mouvement.

Mais les dirigeants du parti auront aussi pour volonté de démontrer l’unité retrouvée du parti. Unité qui a été mise à mal ces derniers jours par le "pacte de responsabilité" de François Hollande. En effet, les hommes forts du parti se sont quelque peu écharpés sur la réponse à apporter au président, lorsque le pacte sera soumis à l'Assemblée. Toutefois, plus d’un an après les querelles qui ont suivi l'élection désastreuse de novembre 2012 à la présidence du parti, Jean-François Copé, assure que "l'UMP de 2014 n'a plus rien à voir avec l'UMP de 2012. Il n'y a plus de portes qui claquent". Ainsi, la plupart des prétendants déclarés à la primaire d'investiture de 2016, à l'exception notable d'Alain Juppé, s'afficheront néanmoins ensemble.

A lire sur le sujet :Désemparée face au virage social-libéral ? Comment l'UMP s'est punie par son manque de réflexion économique alors qu’il y aurait tant à répondre

Made in Copé : ce que le président de l'UMP confirme, ce qu'il rejette, ce qu’il apporte de nouveau à la ligne politique du parti

Au Monde, daté de samedi, l’ancien Premier ministre affirme que le projet du parti, qui sera soumis au vote des conseillers nationaux, le met "mal à l'aise" car "trop libéral".  Et il n’est pas le seul à se montrer critique. En effet, ce vendredi, Henri Guaino a tiré à boulets rouges sur Jean-François Copé. Le député des Yvelines a écrit au président de l'UMP pour lui faire part de ses désaccords sur sa ligne politique, laquelle fait, selon lui, "à nouveau désespérer" les Français de droite. Nominations, soutien à François Bayrou ou encore programme économique jugé trop libéral : l'ancien conseiller spécial de l'ex-chef de l’État ne mâche pas ses mots et emploie l'expression "Tintin au pays des Soviets" pour qualifier

Ce samedi, sur RTL, Henri Guaino a précisé ses propos en expliquant qu’il ne « critique pas que Jean-François Copé" mais également "quelques notables". L’ancienne plume de Nicolas Sarkozy s'en est à nouveau pris à "ceux qui se sont associés pour se partager les places et diriger entre eux un mouvement qui ne leur appartient pas. Il a notamment cité "François Fillon, Bruno Lemaire, Xavier Bertrand ou encore Alain Juppé". Unité ? Vous avez parler d’unité…

Lu sur Libération

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !