Congrès Les Républicains : Xavier Bertrand refuse toujours une primaire « sous forme déguisée » mais souhaite rencontrer les autres candidats<!-- --> | Atlantico.fr
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Le président de la région Hauts-de-France, Xavier Bertrand, lors d'une séance photo à Paris, le 1er juillet 2021.
Le président de la région Hauts-de-France, Xavier Bertrand, lors d'une séance photo à Paris, le 1er juillet 2021.
©JOEL SAGET / AFP

Voie du dialogue

Xavier Bertrand a accordé un entretien à la rédaction du Figaro. Il ne souhaite pas participer à « un congrès d'affrontement » et propose une rencontre aux autres prétendants à l'investiture au sein du parti Les Républicains.

Opposé à l'idée de participer à une primaire de la droite, Xavier Bertrand prend ses distances sur le congrès organisé par Les Républicains pour départager les prétendants à l'investiture. Le président des Hauts-de-France s’est confié à la rédaction du Figaro et a évoqué son souhait de rencontrer très prochainement les autres candidats au sein des LR :

« Je suis celui qui peut battre Emmanuel Macron et Marine Le Pen. J'ai toujours indiqué que je demanderai le soutien de ma famille politique mais si un congrès de rassemblement a du sens, un congrès d'affrontement nous replongerait dans les divisions de la primaire de 2016 [...] Je propose aux autres candidats que l'on se rencontre très rapidement, avant le 13 octobre […] Je n'ai pas d'adversaire dans ma famille politique ».

Le 13 octobre prochain, le bureau politique des Républicains examinera l'admissibilité des candidatures des prétendants à l'investiture.

« Les adhérents LR ont écarté la primaire, ce n'est pas pour en refaire une sous une forme déguisée », déplore Xavier Bertrand.

Le président de la région des Hauts-de-France plaide pour l’apaisement :

« Comment imaginer que fin 2021, à quelques mois seulement du scrutin, on continue encore à s'affronter entre nous? Les militants ne veulent pas d'affrontements stériles et ravageurs à l'intérieur de notre famille politique ».

Dans le cadre de cet entretien au Figaro, Xavier Bertrand a aussi été questionné sur des mesures économiques de son programme. Interrogé sur le pouvoir d’achat des Français, Xavier Bertrand s’est engagé à ce qu’avec l’instauration d’une « prime au travail », aucun salarié à temps plein ne gagne en France moins de 1 500 euros net par mois.

Xavier Bertrand a pris l’engagement que les heures travaillées au-delà des 35 heures rapportent plus aux salariés.

Xavier Bertrand a donc prévenu dans cet entretien au Figaro qu'il ne se soumettra pas à « un congrès d'affrontement », ni à une primaire « sous une forme déguisée ».

Le Figaro

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