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Conflans-Sainte-Honorine : la justice avait obligé l'État à octroyer le statut de réfugié à la famille de l'assaillant
©BERTRAND GUAY / AFP

Terre d'asile

Le Point révèle que l'administration avait refusé que la famille de l'assaillant se maintienne en France après son arrivée en 2008.

L'identité de l'islamiste qui a décapité, ce vendredi 16 octobre, un professeur d'histoire à Conflans-Sainte-Honorine est connue. Il s'agit d'un tchétchène de 18 ans né à Moscou, nommé Abdoulakh Anzorov. Il était connu pour des antécédents de droit commun, mais disposait d'un casier vierge. Il n'était pas connu pour sa radicalisation mais ferait partie d'une bande d'Éragny fréquentée par un islamiste fiché "S".

Selon Le Point, sa famille est originaire d'un village au sud de Grozny, en Tchétchénie, et est arrivée en France en 2008. Leur demande d'asile pour obtenir le statut de réfugié politique leur a été refusée par l'administration, révèle le magazine, mais cette décision a été cassée en 2011 par la Cour nationale du droit d'asile. La famille Anzorov a donc obtenu le statut de réfugié et l'assaillant a reçu automatiquement une carte de séjour valable 10 ans en mars 2020, à sa majorité. "Comme il a obtenu la protection de l'État en 2011, le permis de séjour lui a été accordé automatiquement à sa majorité", explique un haut fonctionnaire au Point.

Si la justice, en 2011, avait suivi l'administration, cette famille aurait fait l'objet d'une obligation de quitter le territoire.

Le Point

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