Conférence de François Hollande : la presse souligne son aveu d'impuissance<!-- --> | Atlantico.fr
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François Hollande lors de sa conférence de presse
François Hollande lors de sa conférence de presse
©Reuters

Debrief

Croissance, chômage, Europe... Peu importe le thème, les éditorialistes n'ont dans l'ensemble pas été convaincus par le président de la République.

François Hollande a manié tantôt l'humour, tantôt la gravité lors de sa quatrième conférence de presse à l'Elysée jeudi après-midi. Mais cela n'a pas suffi à convaincre la presse. En effet, ce vendredi matin, les journaux restent dubitatifs sur l'argumentaire du président de la République. Beaucoup estiment qu'il a constaté ses échecs et qu'il ne propose pas vraiment de solution. "Que penser de ce troublant constat, établi par l'homme qui conduit le destin du pays, sinon qu'il sonne comme un terrible aveu d'impuissance?" écrit Paul-Henri du Limbert dans Le Figaro.

Les éditorialistes n'ont donc pas été rassurés. Le chef de l'Etat s'est surtout borné à établir des constats notamment au moment de sa nouvelle anaphore commencée par "c'est pas facile". Ce n'est surtout pas facile d'avoir de nouvelles idées pour redresser le pays, souligne la presse. "Une analyse qui se veut juste, convaincante mais quasiment un aveu d'échec" dit Philippe Marcacci dans L'Est républicain.

Si de nombreuses personnalités politiques ont trouvée cette quatrième conférence de presse "vide et creuse", les journalistes ont eu le même sentiment, la qualifiant parfois de "bien terne, voire inutile" comme Hubert Coudurier du Télégramme. S'il a réussi pour le journal de la Haute-Marne à "reprendre un peu de hauteur", il a aussi eu le mérite d'avoir été "sincère, clair, sans détours" selon Laurent Joffrin de Libération qui demande "quand parlera-t-il à la gauche?"

Car tout le problème est là. Pour de nombreux journalistes, le président de la République ne convainc pas son propre camp. Son électorat ne l'écoute plus. L'Humanité et Patrick Apel-Muller le critique en disant qu'il est "un homme élu par la gauche qui fait et pense à droite". François Hollande a perdu le fil de sa campagne 2012 ce qui l'empêche aujourd'hui d'avoir une vraie crédibilité.

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